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Le fantôme du chikungunya rode à Montpellier

Publié le 22 octobre 2014 par Fab @fabrice_gil

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Le moustiqueAedes albopictus ©James Gathany - Centers for Disease Control and Prevention (domaine public)

Quatre habitants du centre de Montpellier ont contracté le virus du "alors qu’ils ne rentraient pas de voyage", a indiqué la préfecture de l’Hérault.
La préfecture, qui n’a pas donné plus de précisions, a confirmé une information de France3 Languedoc-Roussillon selon laquelle quatre montpelliérains ont été contaminés par le virus. Le chikungunya provoque de fortes fièvres et des douleurs articulaires. Dans certains cas, ces douleurs persistent plusieurs mois voire plusieurs années. La maladie peut être mortelle chez les patients fragilisés, notamment les personnes âgées. Tout comme la dengue, le virus se transmet uniquement par l’intermédiaire d’une piqûre du moustique aedes albopictus, plus communément appelé moustique tigre. L’apparition de cas autochtones du chikungunya ou de dengue se déclare uniquement si le moustique s’infecte en piquant une personne revenant malade d’un pays ou d’une zone d’endémie. L’anophèle devient alors infectant: à chaque piqûre, il transmet le virus.
Selon un bilan de l’institut de veille sanitaire (InVS) diffusé en début de semaine, il s’agit des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison. Entre le 1er mai et le 17 octobre 2014, 403 cas avérés de chikungunya ont été recensés par l’institut en France métropolitaine, tous importés. Au mois de juillet, l’InVS estimait que les conditions étaient réunies pour une transmission autochtone du virus du chikungunya en France, rappelant que 2 cas y avaient été identifiés en 2010. En Italie, une épidémie d’origine autochtone avait touché 300 personnes en 2007, dont une décédée depuis.
Après avoir touché l’île de la Réunion en 2005-2006, le virus est apparu aux Antilles et en Guyane en 2013. Mi-septembre, la Cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) de l’InVS faisait état de plus de 147.000 personnes contaminées dans ces pays. L’épidémie était alors en ralentissement aux Antilles mais continuait à progresser en Guyane. Le moustique tigre, longtemps cantonné à l’Asie du sud-est, est désormais implanté sur le continent américain et dans une partie de l’Europe, dont le sud de la France. Dans une note, le président de l’Entente interdépartementale de démoustication Méditerranée (EID), Christian Jean, "a alerté les maires de l’Hérault sur la multiplication des foyers de moustiques liés aux intempéries récemment survenues" dans le sud, notamment sur le Gard et l’Hérault. L’EID a traité 7.000ha de zones humides entre Cerbère (Pyrénées-Orientales) et l’Etang de Berre (Bouches-du-Rhône), entre le 20 septembre et le 8 octobre dernier.FG


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