Ma vie va mal. « C'est comme ça!»
Je cours tout le temps. « C'est comme ça!»
Je travaille trop. « C'est comme ça!»
Je n'ai jamais le temps pour moi. « C'est comme ça!»
Osez-vous demander? Changer? Ou même juste penser changer?
Aimez-vous mieux réfléchir ou agir? Ou un peu des deux?
Est-il plus facile de vous plaindre ou de mettre en place des changement?
Bref, êtes-vous fataliste? Acceptez-vous ce qui vous arrive comme le simple coup du destin ou êtes-vous pleinement la metteur en scène de votre vie? Grattez-vous votre bobo jusqu'à ce que ça fasse affreusement mal ou vous le pansez tout en trouvant des nouvelles façons de faire les choses pour éviter de rouvrir la plaie?
Ça suffit! La fatalité, c'est comme l'abandon. Faut pas glisser là. Faut continuer à espérer et à agir, non?
Hier, pendant que je pensais à ce sujet, j'ai eu deux exemples d'«anti-fatalité». D'abord, MissPuDeLulus qui m'appelle pour me dire qu'elle a eu 100% dans un examen de maths. «Tu t'imagines! Si je calcule tous mes examens, je devrais avoir autour de 80% dans mon bulletin!», me dit-elle. Tape là, ma grande! Parce que pour MissPuDeLulus, les maths c'est compliqué! Et l'an passé, elle en a bavé. Mais au lieu d'accepter la fatalité en se disant «Je ne suis pas bonne en maths. C'est comme ça!» et s'asseoir sur son steak. Elle est allé à la récupération sur l'heure du dîner, elle a créé un cahier de notes avec différentes notions, elle a fait des exercices durant l'été, elle a repris la récupération dès la première semaine en septembre, etc. Elle n'a pas eu des notes exceptionnelles dès le départ, mais là, elle a compris la valeur de ses efforts et les fruits de sa persévérance.
Puis, l'autre déclencheur a été le texte Autodestruction en cours - tome 2 dans lequel l'auteure lance un message claire à une amie qui n'écoute pas son instinct : «Change de « tale » de bleuet Fille. Au plus sacrant.» C'est ça aussi déjouer la fatalité: changer de chemin, changer de cercles d'amis, changer de job, changer notre point de vue... changer, bref. Mais surtout ne pas rester les deux pieds pris dans un destin qui ne nous ressemble pas.
Il y a des changements drastiques que l'on peut faire. Mais souvent, de simples petits gestes peuvent déjà influencer positivement notre destin. Ça n'ira pas vite. C'est long. C'est difficile. C'est inconfortable pour un temps. Mais au bout, on finit toujours par être un peu gagnant.