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Perte de poids : ce que je dirais à ma fille si j’en avais une

Publié le 06 octobre 2014 par Elleobat

fille

Je suis encore loin de mon objectif, mais tellement plus près au fond que je ne l’étais il y a encore peu de temps (je parlais du chemin parcouru il y a peu…).Aujourd’hui, mon poids,  Paleo s’en occupe… on ajoute du sport et c’est bon.
Ma perte de poids est en « pilotage automatique ».

Je réfléchissais à ce que je dirais à ma fille, si j’avais une fille ado qui commençait un régime, tout en sachant qu’elle ne m’écouterait certainement pas. C’est une informe partie des choses qu’il m’aura fallu près de 10 ans de régime pour comprendre, accepter, percuter…

Voici ce que je lui dirais:

1) Mincir vite et mincir durablement ne vont pas ensemble. Je te le jure !

2) Un régime est voué à l’échec à long terme surtout si la logique c’est seulement manger peu. Une perte de poids commence souvent par une démarche de manger mieux, ce qui est un beau premier pas, à moindres frais…

3) Une perte de poids ne peut fonctionner et persister que si elle s’accompagne d’un changement durable du mode de vie. Autrement dit: tu ne peux pas faire des efforts de brute pendant 3 mois et reprendre le même mode de vie qu’avant en espérant ne pas reprendre de poids.

4) Personne sur cette planète ne peut manger que des aliments « plaisir », sucrés et gras, sans qu’il n’y ait de contrepartie. Une artère bouchée par du cholestérol, ou un début de diabète ça ne se voit pas !

5) Il y a une différence entre prendre soin de son apparence et prendre soin de son corps. Prendre soin de son corps ça commence par bien le nourrir.

6) Il ne suffit pas de compter les calories bêtement pour maigrir au risque de créer une relation « malsaine » avec la nourriture: il faut aussi avoir du recul sur la nature des calories et le contenu de l’assiette. Au final 1000Kcal, c’est peu, mais 1000Kcal de biscuits et 1000Kcal de légumes n’ont absolument pas le même impact sur le corps, et ça ne représente pas la même quantité non plus…

7) Se sentir grosse, ça n’a pas de sens. Tu sens que tu manques de légumes et d’activité physique, que tu as besoin de manger mieux. Mais « grosse’, ce n’est pas une sensation.

8) Attention : un écart entre les cuisses, des clavicules visibles, peser 10kg de moins que sa taille en cm (1,60m pour 50kg)… ne sont pas critères universels. Tout le monde n’est pas taillé morphologiquement pour avoir un écart entre les cuisses ou des clavicules saillantes.

9) Tu n’es pas un chiffre, tu es beaucoup plus que ça. Vois plus loin…

10) Il n’y a pas de fatalité…sauf maladie, on devient gros à cause d’une série de mauvais choix. Inutile de culpabiliser, car on ne refait pas l’histoire. Il faut dorénavant apprendre à faire d’autres choix.

Il m’en aura fallu du temps… Et vous, vous lui diriez quoi, à votre fille ???

A bientôt !

Elle.



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