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La balance ? Moi je divorce…

Publié le 01 octobre 2014 par Elleobat

la balance

Mais t’es foooooolllllleee , t’as pas vu la taille de ton cul ! Tu peux pas arrêter de te peser, pas maintenant…

Et pourtant si !

Je divorce, très officiellement. Et prendre cette décision ne fut pas facile, mais j’ai décidé de mettre fin à cette relation toxique avec le pèse-personne.

Après une très longue réflexion, je me jette à l’eau et je choisis de mener une vie balance-free. Je pourrais attendre d’avoir atteint mes objectifs mais la route est encore longue et pendant ce temps là, le diktat du chiffre perdurerait alors qu’il a déja trop duré.

Combien de fois me suis je sentie au fond du gouffre après une semaine d’efforts vécus comme ultra-intenses, finalement « recompensés » par un pauvre -200g ?!

Combien de fois je me suis sentie soulagée parce qu’après une journée pizza-mac do , la balance affichait un poids stable le lendemain. Ouf, ça passe !!!

Toutes ces fois, je me suis auto-foutue de moi: j’ai dévalorisé mes efforts parce que la balance n’était pas d’accord et j’ai été soulagée après avoir mangé de la merde sous prétexte que la balance ne disait rien. En y réfléchissant, ce n’est pas acceptable, et aujourd’hui j’en rigole mais au fond, je me suis menti à moi même et la balance a servi de caution.  J’ai décidé d’y mettre un terme et de faire la paix avec mon poids.

On ne peut pas contrôler ce que l’on ne peut pas mesurer .

Cette phrase que l’entends presque tous les jours au bureau.
La vraie question n’est pas tant comment mesurer son poids, mais comment mesurer sa forme physique ?  Mesurer les mensurations, à titre perso je trouve ça naze. Enfin, si, c’est bien quand il y a un changement physique extérieur, mais outre le fait que c’est très imprécis comme méthode (sans déconner !), on reste sur « de l’apparence ». Idem pour les photos.
Je penche plutôt sur quelque chose du type poids porté en soulevé de terre.
Si ça ça évolue, c’est que je suis sur la bonne voie, et pour que ça ça évolue, je dois m’y tenir, end of discussion.

Paléo me facilite la tâche, il faut le dire…

A tort peut être, c’est comme cela que je le prends: paléo est ma ceinture de sécurité. Pour être honnête, si j’avais choisi de continuer à manger « normalement », je  n’aurais probablement pas pris cette décision avec autant de facilité. Mais voilà, avec paléo, j’ai une alimentation globalement légère, peu sucrée et riche en fibres, en protéines et en bonnes graisses. Sans sucre, sans produits transformés, sans féculents, je pense qu’il faut vraiment le vouloir pour faire n’importe quoi quand tu manges paléo. Croyez moi, on est loin de faire un excès calorique avec des brocolis et de la viande, et quand bien même…

Bref, je me sens libérée d’un truc en plus: je m’éloigne de la notion d’excès, je m’affranchis du stress de la pesée…

En pratique: je ne suis pas chez moi pendant 2 mois pour des raisons professionnelles donc c’est encore plus facile.
Lol. Autrement, je l’aurais jetée et je me serais pesée à la pharmacie, ou j’aurais confié les piles à qqun de confiance et je les aurais demandées a fréquence espacée.

Petit bémol: je fixe cependant un rdv à la balance pour compléter mon bilan des 12 semaines de paléo.

Et vous, la balance, vous en êtes où ?

A bientôt.

Elle.



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