Après la Guadeloupe version défiscalisation en outre-mer, voici cet archipel avec ses richesses touristiques. Impressions de voyage.
Belle surprise. Juste avant le départ de la Route du Rhum prévu le 2 novembre, qui reliera St Malo à Pointe- à- Pitre, je me suis rendue en Guadeloupe. Une destination que je connais bien, ne serait-ce pour les multiples opérations de défiscalisation. Sur le plan touristique, ce fut l’heureuse surprise de redécouvrir cet archipel des Antilles françaises : Basse-Terre, Grande-Terre, Marie-Galante, les Saintes et la Désirade.
A quelques années d’intervalle, le tourisme en Guadeloupe s’est encore plus professionnalisé. Face à la vive concurrence des îles d’origine hispanique, notamment St Domingue, ce DOM (départements d’outre mer) met tout en œuvre pour relever le défi. Et faire du touriste, un client roi.
Le tourisme « se nou tout »
Depuis cette année, les classes primaires reçoivent une valise pédagogique pour éduquer les jeunes guadeloupéens à un tourisme durable. Le message essentiel : « mon île, je la connais, je la protège, je participe à son développement durable et j’en suis responsable ». En créole, la formule se résume en Le tourisme « se nou tout ».
Ajoutons que la ville de Gosier, située en périphérie de Pointe-à-Pitre est dotée d’un lycée hôtelier.
Et surtout le Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe met les bouchées doubles pour répondre aux désirs des voyageurs. Sa politique porte ses fruits. En 2013, les Îles de Guadeloupe ont accueilli 487.000 touristes de séjour, soit 70.000 touristes de plus qu’au 31.12.2011. Certes sur ce total, les métropolitains restent encore largement majoritaires. Mais les touristes étrangers (6,5%) sont en hausse de +37% par rapport à 2011.
Pour diversifier sa clientèle, ce DOM compte bien comme St Martin et St Barth, courtiser les vacanciers en provenance d’Amérique du Nord. Et notamment les francophones du Québec. Encore faut-il que les liaisons aériennes suivent.
Une destination tendance
En attendant, 57% des visiteurs découvrent cet archipel pour la première fois, soit 12 points de plus qu’en 2011. A la différence d’autres îles de la Caraïbe, la Guadeloupe ne se limite pas aux plages et au soleil. Elle présente une nature exubérante et de superbes sites. Ses marchés colorés vous transportent sous les Tropiques.
Les couples, avec ou sans enfant constituent 80% des vacanciers. Les retraités apprécient également cette destination soleil lorsque la métropole gèle. Selon les motifs du voyage, leur séjour dure entre 12 et 17 jours.
« En 2013, le taux de satisfaction atteint 94%. La part des touristes « très satisfaits » augmente. Cela s’explique par l’amélioration notable de la qualité des prestations surtout pour les hôtels (+12 points) mais aussi les gîtes (+9 points), et les locations (+3 points) » m’explique Willy ROSIER, directeur général Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe. Gageons que les chiffres de 2014 progressent encore.
Dans mon billet suivant, je vous donnerai les 3 bonnes raisons d’aller en Guadeloupe.