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Critiques Séries : American Horror Story : Freakshow. Saison 4. Episode 3.

Publié le 23 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

American Horror Story : Freak Show // Saison 4. Episode 3. Edward Mordrake (Part 1).


« You're missing a sword »
Dans l’esprit pervers de James Wong, Denis O’Hare a une épée à la place du pénis. Bien évidemment que c’est une métaphore pour dire qu’il est sensé en avoir une énorme dans le pantalon, « Oh my » comme dirait le jeune homme déguisé en viking. James Wong est un scénariste qui me fascine, bien au delà de American Horror Story, dans le sens où il a créé l’une de mes franchises d’horreur préféré et qu’il a travaillé également sur l’une de mes séries préférées (X-Files). Quand il a rejoint les rangs de American Horror Story, je dois avouer que j’avais hâte et il n’a eu de cesse de nous offrir de bonnes idées. C’est souvent l’homme de la situation quand il s’agit de nous offrir un épisode d’Halloween. C’est lui qui avait écrit la première partie de « Halloween » dans la première saison, nous introduisant le personnage de Zachary Quinto en homme de latex. Ensuite il avait pu faire « Tricks and Treats » pour la seconde saison avec l’arrivée d’Oliver Thredson à Briarcliff (encore un personnage incarné par Zachary Quinto). Et puis durant la saison 3, c’est surtout pour le brillant « The Magical Delights of Stevie Nicks » que j’ai envie de le retenir. En somme, James Wong n’est pas un homme de déceptions dans cette série et c’est une très bonne chose.

Surtout que ce que j’attends de la part de American Horror Story c’est que justement elle m’offre quelques frissons. Je ne demande pas forcément d’être terrifié mais légèrement malgré tout. Dois-je notamment pour parler à nouveau de la phobie des clowns. Si Twisty the Clown n’est pas forcément le plus terrifiant de cet épisode, c’est le clown le plus heureux qui m’a tout de même laissé au fond de mon siège. Je pense que James Wong a compris que Twisty n’était peut-être pas le clown de la situation. Mais bon, je pense que tout le monde sait désormais que j’ai une peur bleue des clowns, cela peut être bête pour vous mais c’est certainement l’une des créatures de cirque que je trouve les plus terrifiantes. J’aime bien cependant ce que la série tente de faire avec tous ces petits épisodes, Twisty, Dandy, Dell, Desiree, Esmerelda et Stanley, l’homme à l’épée à la place du pénis. Twisty et Dandy forment un excellent duo qui fonctionne à la perfection. C’est là qu’il faut introduire le personnage de Edward Mordrake incarné par Wes Bentley. Ce dernier était lui aussi parfait dans le rôle qui lui incombe. Même si l’on sent qu’il y a encore énormément de choses pour la seconde partie, cette première met les choses en place de façon suffisamment intelligente.

Notamment car j’ai retrouvé un peu de Tim Burton chez Edward Mordrake ce qui permet encore une fois de faire le lien avec le côté Freakshow de cette saison de American Horror Story. Car le bus est apparemment de nous présenter des personnages avec une personnalité hors du commun, un défaut qui les rend originaux, etc. La place de tous ces personnages là dedans me plaît énormément. Même au delà de Edward Mordrake. D’un point de vue purement historique, Mordrake est un homme avec une malédiction. Derrière son visage d’homme charmeur, il possédait un second visage (photo). Un visage de jeune fille, ancré dans le derrière de sa tête, un visage qui ne pouvait ni parler ni manger. Un visage un peu diforme, une sorte de jumeau maléfique. Il a été dit que ses yeux pouvaient bouger, qu'il lui arrivait souvent de suivre du regard une personne et de bouger les lèvres comme pour chuchoter quelque chose. Forcément que cette histoire est parfait pour un épisode de American Horror Story et la série s’en sert très bien. En tout cas pour le moment. Reste à savoir comment tout cela va évoluer bien évidemment. Dans le registre de cette saison, c’est pile poil ce que j’attendais. En tout cas, Wes Bentley mérite notre respect une fois de plus.

La relation entre Dell et Desiree est quant à elle toujours aussi amusante elle aussi. Je ne sais pas du tout où cela veut réellement nous emmener ces petites parties de branlette, mais c’est pour le moment bien plus drôle que je n’aurais pu le penser. C’est aussi dans cet épisode que la place d’Esmerelda (incarnée par Emma Roberts) permet aussi d’ajuster un peu certaines idées. Notamment avec ses talents. Cet épisode est clairement un changement de direction pour American Horror Story alors que l’on nous introduit ici les premiers éléments fantastiques. Ce n’est pas bête du tout, bien au contraire mais c’est aussi une façon d’élargir les perspectives. Enfin, je n’oublie pas non plus l’excellente reprise de Gods and Monsters de Lana del Rey par Elsa Mars euh… Jessica Lange. Après sa reprise de Life on Mars, elle dépasse une fois de plus mes espérances. Je me demande quelle sera la prochaine reprise. Je ne serais pas contre « Ghost » de Michael Jackson pour rester dans un esprit pop. Surtout qu’en acoustique ce pourrait être assez sympathique. Vous en pensez quoi ?

Note : 9/10. En bref, James Wong a encore frappé juste.


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