Test – Alien : Isolation

Par Repostit @S2PMag

Jusque-là, les adaptations vidéoludiques de la saga cinématographique Alien n’avaient pas franchement réjoui le public. Toujours chez Sega, mais cette fois entre les mains du studio The Creative Assembly, Alien : Isolation change de cap. Plutôt qu’une suite au « huitième passager », ce jeu prend place cette fois entre les deux premiers volets de la saga. Beaucoup plus orienté survie qu’action, c’est dans un univers stressant et angoissant que vous incarnerez Amanda, la fille de sa célèbre mère. Quinze ans après les aventures d’Ellen Ripley, la boîte noire du Nostromo a été localisée et vous partez à sa recherche avec l’espoir de retrouver votre mère. Mais sur place, l’alien vous attend de pied ferme.

  • Test
  • Fiche
  • Vidéo et galerie

Fans de la saga, réjouissez-vous

Véritable hommage au film de Ridley Scott, le jeu déborde de clichés et de clins d’œil à l’histoire originale. Les décors sont plutôt bien travaillés et certains sont particulièrement réussis. Certaines scènes sont à la limite de la reprise du film et les fans de la saga se délecteront de ses passages, à l’instar parfois du gameplay qui perd un peu d’intérêt. La bande-son issue du film rajoute une couche d’immersion dans la saga. En revanche, les doublages ne sont disponibles qu’en français et l’absence de la voix française de Sigourney Weaver se fait grandement ressentir.

Fans d’infiltration, isolez-vous

Si les premières minutes de jeu peuvent mettre en doute le côté survival-horror, vos premières angoisses apparaîtront à l’arrivée de l’alien. Pour atteindre votre but, vous devrez collecter des ressources durant votre périple afin de fabriquer des outils bien pratiques pour détourner l’attention des humains et des androïds, comme des grenades aveuglantes ou des bombes sonores. Si votre arsenal sera efficace contre ce type d’ennemi, ce sera néanmoins les cachettes qui seront vos véritables alliées. Il s’agira avant tout d’éviter les ennemis et d’être attentif au moindre bruit. Plus que de l’infiltration, il vous faudra surtout maîtriser l’isolation.

Fans de la bête, calmez-vous

L’alien quant à lui, vous donnera bien plus de fil à retordre. Si son IA est aussi imprévisible que celle des humains et des androïds, vous obligeant à vous faire repérer sans raison ou au contraire à passer inaperçu en étant juste en face de l’ennemi, vous ne pourrez lui, le faire fuir que quelques instants en vous servant d’un lance-flamme qui n’arrivera que tardivement dans le jeu. Avant ça, la mort est assurée dès qu’il sentira votre présence. C’est cette dimension de l’inconnue quasi-omniprésente qui ajoute une bonne dose d’angoisse et de stress au jeu et peut le rendre passionnant malgré un gameplay qui peut sembler parfois vieillot. Au niveau des ouvertures de portes, des mini-jeux permettant de les déverrouiller vous permettront d’ajouter une dimension ludique à votre part de stress, notamment quand l’alien sera à vos trousses.

Fans de progression, détendez-vous

Si les autres quêtes sont finalement assez peu intéressantes, l’objectif principal, basé sur la touche émotionnelle de retrouver cette chère Ellen Ripley, fait naître un peu plus d’angoisse. En revanche, le jeu a deux défauts majeurs à la limite de l’impardonnable. Les bugs graphiques y sont nombreux, laissant parfois paraître une arme ou le détecteur de mouvement en lévitation dans les airs. Et détail bien énervant, les sauvegardes manuelles, basées cependant sur une idée intéressante de devoir rejoindre un téléphone mural afin de conserver sa progression, sont très mal placées. C’est ainsi que vous devrez revoir certaines cinématographiques ou reprendre des parties de jeu vraiment très longues quand vous aurez trouvé la mort.

Si le jeu plaira à coup sûr aux fans de la saga notamment par ses nombreux clins d’œil, les nombreux bugs et le manque d’action pourront décevoir les joueurs qui attendaient un véritable survival-horror. Finalement pas si effrayant, mais néanmoins prenant, c’est avant tout un jeu stressant qu’il faut vivre dans une ambiance sombre et si possible au casque pour se rajouter une part d’immersion. Le soft se termine en une vingtaine d’heures ce qui est fort raisonnable pour ce type de jeu.

Type : Infiltration / Survie / FPS

Editeur : Sega

Développeur : The Creative Assembly

Age/Pegi : 18 +

Sortie : 07.10.2014

Multi-joueurs : -

Plate-formes : PS4, PS3, Xbox One, Xbox 360, PC

Testé sur : Playstation 4




  • bel hommage à la saga cinématographique,
  • durée de vie fort raisonnable,
  • bon niveau de stress…
  • mais pas très effrayant,
  • sauvegarde injuste,
  • trop de bugs graphiques. 

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Test – Alien : Isolation Jusque-là, les adaptations vidéoludiques de la saga cinématographique Alien n’avaient pas franchement réjoui le public. Toujours chez Sega, mais cette fois entre les mains du studio The Creative Assembly, Alien : Isolation change de cap. Plutôt qu’une suite au « huitième passager », ce jeu prend place cette fois entre les deux premiers volets de la saga. Beaucoup plus orienté survie qu’action, c’est dans un univers stressant et angoissant que vous incarnerez Amanda, la fille de sa célèbre mère. Quinze ans après les aventures d’Ellen Ripley, la boîte noire du Nostromo a été localisée et vous partez à sa recherche avec l’espoir…

Notation

Ma note - 7
70

7

Stressant

Résumé : Un bel hommage à la saga cinématographique dans une version FPS d'infiltration et de survie.

Note de l'utilisateur 3.76 ( 18 votes) 7