5 dollars néo-zélandais (3 euros). C’est le coût du matériel qu’utilise le chercheur kiwi Tim Bell pour initier les enfants au codage et, au-delà, les faire entrer dans l’univers des sciences informatiques. Pas d’écran, donc, mais une série de cartes aimantées, noires et blanches que l’on est invité à disposer sur un tableau. Le dispositif permet de s’initier à ce qui se joue dans le ventre d’un ordinateur lorsqu’il tente de détecter une erreur. Tim Bell et son équipe ont imaginé des dizaines d’exercices dans le même esprit, tous « unplugged » (débranchés) : il utilise la cour de récréation, le corps, le tableau et la craie, afin d’introduire les élèves au coeur des concepts qui sous-tendent le code binaire, la compression de données ou les algorithmes (1).
14 000 dollars américains (11000 euros). C’est la somme annuelle qu’acquittent des dizaines de cadres de la Silicon Valley pour inscrire chacun de leurs enfants dans une école où ils ne toucheront pas un clavier avant l’âge de 13 ans -la Waldorf School of the Peninsula. Ce qui justifie un tel investissement? Une pédagogie persuadée que le bon usage du numérique découle de compétences qui s’épanouiront mieux loin des écrans. Au programme, outre les apprentissages de base en anglais ou en mathématiques -menuiserie, tricot, sculpture, cuisine, eurythmie (une forme de danse née dans la Grèce antique)…
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