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Critiques Séries : Scorpion. Saison 1. Episodes 5 et 6.

Publié le 29 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Scorpion // Saison 1. Episodes 5 et 6. Plutonium is Forever / True Colors.


CBS fait confiance à Scorpion pour garder son rythme de croisière puisqu’elle a décidé de donner 9 épisodes supplémentaires à la série, portant ainsi la première saison à 22 épisodes. S’il y a bien quelque chose que je n’arrive toujours pas à comprendre avec Scorpion c’est à quoi sert le personnage de Paige. Cette dernière, serveuse dans la vie, consultante dans Scorpion, ne sert toujours pas à grand chose. Que cela soit pour montrer habilement son auguste fessier à la caméra ou encore pour aller faire les courses acheter quelques salades, je ne comprends toujours pas. Surtout que si c’était un personnage qui servait réellement le récit, j’aurais bien envie de la suivre tout au long d’une saison mais plus le temps passe et plus je la trouve ennuyeuse. Ce n’est pas sa relation avec Walter qui va changer grand chose. Surtout que si cette relation fonctionne, Paige n’a pas besoin d’être constamment là pour tenter de faire des choses qui la ridiculise plus qu’autre chose. Je préfère donc largement quand elle reste à sa place ou bien quand elle enfile une belle robe de soirée afin de jouer le rendez-vous galant de Walter.

Dans « Plutonium is Forever » nous avons un épisode plus ou moins bouteille dans le sens où l’on passe une grande partie de l’épisode dans une centrale nucléaire où un réacteur fonctionne mal et où Walter doit faire intervenir sa magie avec ses coéquipiers afin de sauver tout le monde d’une explosion nucléaire. Dans l’épisode précédent, Scorpion a tenté de changer la dynamique de la série en donnant l’occasion à des personnages externes de donner eux aussi du boulot à Walter et Scorpion. Pourquoi pas, dans cet épisode c’est un ancien membre de l’équipe, Mark Collins, qui va leur demander de l’aide. Cela permet de nous parler du passé de l’équipe mais également de mettre en scène une petite intrigue particulièrement tendue. On sait très bien qu’ils vont parvenir à sauver tout le monde à la fin de l’épisode mais pour une fois que je ne me suis pas complètement ennuyé ou que je n’ai pas trouvé tout ça complètement ridicule, cela change énormément. Bien entendu qu’il est difficile de voir si Scorpion peut réellement tenir des promesses car si la seconde partie de cet épisode est efficace, la première était particulièrement longue et pompeuse, tout ce que je déteste en somme.

Encore une fois, Walter est le héros. Je dois avouer que je trouve dommage de ne pas tenter de transformer Walter en quelqu’un d’un peu plus godiche. En effet, ce qui avait réussi à Chuck par exemple pour prendre une série proche de Scorpion, c’était tout le second degré et le côté meta. Dans Scorpion il n’y a rien de tout ça, la série se prend trop au sérieux car elle semble penser qu’elle doit suivre la réalité (puisque c’est inspiré d’une histoire vraie). Dodd reste donc l’élément le plus drôle de la série mais c’est Happy qui ressort vraiment de « Plutonium is Forever ». Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’un personnage aussi fade que celui-ci puisse réellement prendre forme. Mais si tel est le cas, j’espère que Happy saura rester intéressante au fil des épisodes (« The shrink is crazier than all of us. What a surprise »). Par ailleurs, j’avais probablement loupé l’information puisque quelle surprise ce fût de voir Hetty de NCIS Los Angeles dans cet épisode de Scorpion. C’est donc un petit cross-over avec la série de CBS qui la suit (même s’il n’y a pas de suite dans l’épisode de NCIS Los Angeles de prévue, pour le moment). Cette petite visite était une bonne idée surtout que Hetty est un personnage que j’aimais bien dans le peu d’épisodes de la série en question que j’ai pu voir.

L’enquête est aussi assez chaotique. L’équipe est envoyée afin de faire une évolution psychologique après avoir fait du mauvais boulot sur une affaire. Afin de pouvoir maintenir l’équipe avec la sécurité du territoire, tout le monde va devoir passer ce test. C’est une façon pour Scorpion de creuser la psychologie de ses personnages. Ce n’est pas bête mais je dois avouer que j’aurais aimé voir quelque chose de légèrement plus passionnant. Si l’idée est correctement exploitée, c’est l’enquête de la semaine qui manque cruellement du panache nécessaire pour nous donner envie de rester jusqu’au bout. Le problème maintenant pour moi c’est que Scorpion est en train de mettre en scène l’attachement que l’on va pouvoir avoir pour les personnages de la série et je n’ai pas forcément envie de m’attacher aux personnages étant donné que je ne regarde pas cette série pour ses qualités mais plutôt pour me rappeler qu’il y a toujours de mauvaises choses dans ce monde terrible des séries et que celle-ci en fait partie. Le coup de la fausse peinture était tout de même cocasse, surtout quand Walter prend le soin de la détruire au couteau sous les yeux effaré de tout le monde. Si la peinture était vraiment fausse, il y a donc au moins ici une once de second degré.

Le fait que l’épisode introduise également Halloween dans l’histoire était une autre bonne idée. Cela change un peu des choses classiques que l’on a l’habitude de voir. Finalement, Scorpion délivre ici deux épisodes plutôt correct pour l’un, décevant pour l’autre. Malgré un petit cross-over amusant, la série se prend encore trop au sérieux à mon goût ce qui rend le spectacle assez médiocre dans son ensemble, voire ennuyeux par moment. Car j’aimerais bien m’amuser un peu plus, tout simplement.

Note : 5/10 et 3.5/10. En bref, si Paige ne sert toujours pas à grand chose, Scorpion continue de rester trop premier degré.


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