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Top 50

Publié le 19 mai 2008 par Impatiencesamoureuses
Largué en pleines corrections de ce premier roman, j'en oublierais presque l'existence de ce blog !
J'aurais pourtant beaucoup à dire sur la suite des aventures de Charlie, mais pour le moment, cela m'est tout bonnement impossible.

Imaginez-vous plongé dans un manuscrit deux fois trop épais pour être publié !
Bien sûr, ce n'est pas l'épaisseur d'un ouvrage qui pèsera dans le jugement dernier d'un éditeur, mais étant donné que mes chances de trouver un éditeur sont déjà minimes, il est préférable que le roman ne vise pas des records de coût de fabrication.

Certains se sont demandés, se demandent, ou m'ont clairement demandé ce qu'il peut bien y avoir de si fastidieux à corriger dans un roman aussi plaisant que les Impatiences amoureuses...
(suspens !)





Eh bien, voyez-vous, il y a plusieurs choses : Delphine a effectué une correction très professionnelle du texte, me surlignant les "lamentables" fautes passées entre les gouttes de mes vigilances. Ces fautes, lorsqu'elles concernent l'orthographe à proprement parler, ne sont pas si nombreuses que ce à quoi je m'attendais. Cependant, il y en a, et il me faut prendre la peine de toutes les contrôler, afin de les valider. Par ci par là, cela concernera des virgules manquantes, ou bien en trop, ou alors des espaces à supprimer, qui n'ont pas lieu d'être...
Par exemple, ces corrections m'auront appris qu'il n'y a pas d'espace entre un mot et les trois petits points qui suivent... Or, le texte initial est truffé de "trois petits points" donc... No comment !

Ensuite, Dephine me fait remarquer que j'utilise beaucoup trop le point d'exclamation.
Il est vrai qu'il s'agit d'un tic d'écriture. Le point d'exclamation, pour moi, en dehors de ses utilisations classiques (impératif, interjections, etc.) égale "sourire", ou "clin d'oeil", si vous préférez... Une espèce de bémol au style. Une espèce d'atténuation à des phrases trop "sérieuses" à mon goût.
Mais Delphine a raison. Laissons leur poids aux vrais mots.

Il y a encore le problème des sauts de ligne, qui paraissent un peu aléatoires.
Il est vrai que pour publier sur le net, j'ai dû aérer mon texte, faire des efforts de présentation pour que le visiteur lambda arrivant sur ces pages ne se heurte pas à un bloc de marbre aussi froid que celui des tombes les plus austères.
En version papier, il faut chercher à resserrer. Un saut de ligne correspond avant tout à un changement de paragraphe, et les paragraphes obéissent à un découpage très méticuleux du texte.
Entre nous soit dit : cette phase de correction ne me procure absolument pas le moindre plaisir ! Jamais je n'aurais pensé qu'une mise en forme du texte pouvait être aussi... ch... euh... pénible !

Au niveau de l'histoire proprement dite, il m'a fallu prendre du recul afin de pouvoir revenir muni de ma plus grosse hâche, afin de tailler dans le texte sans scrupule. Si les digressions font partie intégrantes de la narration (Charlie est un personnage ruminant, qui ne se développe son identité propre qu'au travers de longues réflexions personnelles), certaines demeurent inutiles.
Encore faut-il les dénicher, et les reconnaître comme telles !

A un moment donné de ce recul nécessaire, je me demandais si je ne devais pas donner plus de corps aux personnages secondaires. J'ai presque failli me lancer dans cette voie, et puis je me suis dit que les Impatiences amoureuses constituaient un roman sur une personnalité en cours d'élaboration, en cours de devenir, se confrontant d'abord à une rencontre avec soi-même, et ensuite en se dirigeant dans une relation amoureuse en entonnoir.
Marina, son objectif premier, devient une obsession. Il ne voit plus qu'elle, et il est donc normal que les autres personnages ne soient pas plus renseignés.

C'est avec ces remarques que je progresse, lentement, dans la correction du texte, et bientôt, une version définitive sera prête, que je soumettrai à quelques éditeurs de mon choix.

En attendant, je vous offre une cassette audio regroupant quelques tubes mémorables des années '80.

Nota pour les plus jeunes : oui, je sais, c'est ringard ! Mais il n'empêche que je vous ai épargné les plus risibles, et que beaucoup de trentenaires comme moi y trouveront matière à se remémorrer quelques-uns de leurs meilleurs moments d'adolescence...

Allez ! zou ! C'est parti !
Retour au "top 50" !


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