Dans les choses de la politique et surtout de l'histoire, il y a des héritages auxquels on ne peut pas renoncer. Vous comprendrez à travers cette phrase bien évidemment l’histoire des harkis !
Ci-dessous l’article paru dans le quotidien « La République du Centre » du 3 novembre 2014 met en exergue deux personnes ayant participé à ce conflit sans réellement pu échanger sur leur parcours.
Un héritage fait de chiffres mais aussi de tragédies et d’oublis. Dans ce vaste mouvement de flux et de reflux, tous n’ont pas été à égalité plus particulièrement les harkis et leurs familles.
Certains plus que d'autres ont alors vu s'éloigner avec plus de douleur ces héritages dont le temps n'efface pas la mémoire…
Le XXIe siècle a commencé il y a 14 ans et sans que le dossier harki ait pu été clore. Cinquante deux ans après l'indépendance, aujourd’hui les harkis ont tous compris que l'histoire ne leur rendra pas totalement justice car la loi, quelle que soit sa force, ne leur rendra ni justice ni leur histoire.
Mais les politiques n'ont pas achevé ce chantier. Elle n'a pas dit avec force sa reconnaissance des souffrances éprouvées et des sacrifices endurés. Elle n'a pas encore corrigé ce sentiment d'abandon dans lequel se sont sentis enfermées tant de familles harkis.