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Île de Ré : l'Etat et les élus s'opposent sur la carte de prévention des risques littoraux

Publié le 07 novembre 2014 par Blanchemanche
#îledeRé #PPRL

La délimitation des zones à risque fait débat sur l'île de Ré, où l'Etat et les élus ne parviennent pas à trouver de consensus, certais parlent d'une "mort de l'île"


Île de Ré : l'Etat et les élus s'opposent sur la carte de prévention des risques littoraux
Les élus rétais critiquent depuis 2012 les propositions de révision du PPRL de l'Etat, qui intègrent, selon eux, un "scénario d'apocalypse de submersion marine". © Photo Saubi Jean JacquesPublié le 07/11/2014par
Les dix maires de l'île de Ré (Charente-Maritime) ont rejeté la dernière révision du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL), qui réglemente notamment la constructibilité des terrains, estimant que ces nouvelles cartes signeraient "la mort de l'île". Les dix élus, dont le président de la Communauté de communes de l'île de Ré et président de la mission littorale du Conseil général de Charente-Maritime, Lionel Quillet, ont dénoncé à l'issue d'une réunion, jeudi à la préfecture, un "simulacre de concertation" et rejeté les nouvelles cartes présentées par la préfète.
Un PPRL "contraignant et disproportionné"
Le PPRL, qui réglemente notamment la constructibilité des terrains et l'agrandissement des bâtiments en fonction des risques naturels, est jugé par les élus trop "contraignant et disproportionné" par rapport aux dégâts qu'a causés la tempête Xynthia, le 28 février 2010. "C'est la mort de l'île de Ré", ont-ils réagi.
Les nouvelles cartes, dont plusieurs exemples ont été présentés jeudi à la préfecture, apparaissent cependant moins contraignantes que les précédente. Le centre de La-Couarde-sur-Mer redeviendrait ainsi constructible, contrairement de précédentes versions prévoyaient.

L'Etat alarmiste ? 

Les élus rétais critiquent depuis 2012 les propositions de révision du PPRL de l'Etat, qui intègrent, selon eux, un "scénario d'apocalypse de submersion marine". Les élus accusent aussi l'Etat de vouloir geler des zones en les déclarant inconstructibles afin de ne plus avoir besoin de les protéger par la construction ou le renforcement de digues.
Le 28 février 2010, une brusque montée des eaux, sous l'effet de la tempête, de la pleine mer, et d'une marée à fort coefficient, avait fait céder des digues, inondant des milliers d'hectares agricoles sur la façade Atlantique. Xynthia avait fait près de 50 morts. Douze victimes avaient été recensées en Charente-Maritime, dont deux sur l'île de Ré.

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