Selon notre parcours de vie, les amours et les emmerdes qu’on a connu, les douleurs et les bonheurs qu’on a vécu, on réagit tous différemment sur notre façon de vivre. Longtemps, j’ai cru que vivre au jour le jour était la meilleure solution pour ne pas souffrir. Arrêter de se projeter, arrêter de faire des plans sur la comète, ou tout simplement : arrêter d’être déçue. Je me répétais sans cesse que je ne serais peut-être plus là demain alors que je devais en profiter.
J’avais une hygiène alimentaire déplorable, parce que je refusais de voir les conséquences dans le temps, je refusais de prévoir mes week-ends, parce que j’aimais trop les soirées à l’improviste, je refusais de planifier des vacances, parce que ma situation professionnelle était instable. Toutes les excuses étaient bonnes pour refuser d’améliorer ma qualité de vie.
Et puis un jour, en discutant avec mon pote Pate, qui avait visiblement le même problème que moi, je me suis rendue compte que ce type de vie n’était pas forcément sain. Je crois vraiment qu’il faut profiter du présent, ne pas laisser filer les jours sans y prêter attention, ne pas oublier de se faire plaisir… Mais quand il s’agit de son corps, sa vie sociale, ou même de ses économies, je pense qu’il n’est pas interdit de se projeter dans le temps. Tout est une question de dosage, le principal étant de trouver un bon équilibre.
Bon dimanche les amis,