Magazine Beauté
Coucou les filles!
Comment se passe votre lundi matin? Je sais que beaucoup d'entre vous ont la chance de faire le pont aujourd'hui :) Profitez-en pour moi ;) Et oui, quand vous lirez ces lignes je serai très probablement assise à mon bureau, à cogiter et travailler devant mon ordinateur. mais je me console en me disant que le lendemain, je pourrais dormir plus tard et jouer aux Sims 4 ;)
En attendant, voici le billet Grazia de la semaine, parce que le blog non plus ne fait pas le pont non plus:)
On commence avec les stars!
Et notamment avec la guest star de ce numéro, Mélanie Laurent! Comme dans ELLE, elle nous parle de son film Respire, racontant l'emprise que peuvent avoir certaines personnes sur nous lorsque l'on est adolescent et le harcèlement que l'on peut également subir. Elle confie qu'elle avait lu le livre dont est tiré son film à l'âge de 17 ans et que ce dernier "ne l'a jamais lâchée": c'est toutefois son producteur qui a eu l'idée d'en faire un film après que Mélanie lui en ait parlé. Dans Respire, la réalisatrice a vraiment voulu jouer sur le chaud et le froid, le mono et le stéréo pour bien retranscrire l'impression de ne plus toucher terre lorsque la personne qui exerce une emprise sur nous nous accorde son attention et le sentiment de descente aux enfers lorsqu'il nous délaisse ou nous maltraite. Elle raconte qu'elle même a vécu ce genre de choses: pour s'en sortir, elle a décidé de prendre le large, de se lancer dans des projets comme Inglorious Bastards et a pu se réfugier dans les bras de compagnon, qui a "pansé" ses plaies. Et si elle est très proche de sa famille et a pour habitude de mieux s'entendre avec des hommes, elle peut toutefois compter sur de bonnes amies dans le cinéma français: Géraldine Nakache, Leïla Bekhti, par exemple. Elle nous dit également quelques mots sur le film qu'elle est en train de tourner avec Brad Pitt et Angelina Jolie: selon elle, les deux acteurs sont des personnes très simples, qui aiment faire oublier leur statut de stars et Angelina est une réalisatrice douce et calme qui la met en confiance :) Après l'interview, Mélanie Laurent signe son premier shooting photo pour Grazia avec les deux actrices de son film, Joséphine Japy et Lou de Lâage, dans une ambiance à la fois festive et studieuse, durant 5 heures! Au final de très jolies photos et un portrait de chacune des deux jeunes actrices, aussi belles que talentueuses, apparemment :) Et vous , que pensez-vous de Mélanie Laurent, en tant qu'actrice ou réalisatrice? Pensez-vous aller voir ce film?:)Grazia revient ensuite sur la success-story de Calvin Harris: en effet, qui pourrait croire qu'il y a 10 ans, il était "seulement" poissonnier dans son pays natal, l'Ecosse? A cette période, il essayait de mixer des morceaux mais sans grand succès et a même failli arrêter: toutefois, la plateforme MySpace lui a permis de se faire connaître et repérer par une maison de disques, qui signera son premier album I Created Disco et le fera décoller aux yeux de la scène internationale. Cela fait maintenant 8 ans qu'il nous fait danser avec des titres comme In My Arms de Kylie Minogue ou encore We Found Love, de Rihanna. Seule ombre au tableau, sa rupture avec Rita Ora: surtout que le DJ a décidé de ne pas lui donner les morceaux qu'il avait composés pour elle et qui devait figurer sur le nouvel opus de la chanteuse, dont la sortie a été retardée. On dirait que Calvin Harris n'aime pas se faire larguer :s
La rédaction a également mis la main sur l'acteur Guillaume Canet, venu parler de son prochain film La prochaine fois je viserai le coeur. Il s'agit de l'histoire vraie du gendarme Alain Lamare qui, complètement schizophrène s'en prenait à de jeunes femmes pour ensuite travailler sur leur enquête. Guillaume explique qu'il s'ait du rôle le plus complexe qu'il ait pu interpréter et qu'il en est "très fier": il a adoré sa dualité et sa complexité et avoue que ce personnage l'a habité. Mais, si son personnage est maso, lui se définit plutôt comme un éternel insatisfait, assez control freak: à tel point que lors d'une scène où Lamare reste des heures dans l'eau, Guillaume a voulu rejouer plusieurs fois la scène pour réussir à jouer avec justesse sans être transi par le froid (l'eau était à -3 degrés :s) et...il a fini par faire un malaise! Mais il aime cet engagement, cette transe, surtout dans son travail de réalisateur, même si c'est parfois au détriment de sa santé :s En revanche, après l'insuccès de son film Blood Ties il a préféré reprendre l'équitation au niveau professionnel avant de retourner faire du cinéma, ayant un peu perdu la passion. Une belle interview, très intéressante, pour un acteur et réalisateur talentueux, selon moi :)
Pour terminer, le maître des mots Stéphane de Groodt nous parle un peu de son parcours: révélé sur le tard, à 45 ans par Canal +, il confesse que son succès était un peu improbable: séduire une cible assez jeune, sur une chaîne "pointue", avec des jeux de mots (un exercice vu comme ringard par certaines), il fallait le faire! Mais son talent lui a permis de réussir ce challenge de taille. Toutefois, il a décidé, après deux ans d'antenne de quitter le monde de la télévision pour faire ses preuves en tant qu'acteur, son métier premier: il sera d'ailleurs à l'affiche de deux films très prochainement, et il jouera même le rôle principal dans l'un d'eux! Il explique son amour de la comédie mêlée au dramatique, afin d'explorer une large palette d'émotions et sortir du manichéisme, faire rire ou ne pas faire rire. Un peu à l'image d'un clown triste! Pour lui, cela vient de sa belgitude, ses compatriotes et lui même aimant la "mélancolie heureuse". Pour en revenir à son expérience sur Canal +, il assume tout ses jeux de mots, "même les plus pourris": toutefois, il ne pense pas du tout que l'on puisse rire de tout et l'humour a ses limites. Il tient également à défendre Nabilla qui s'est illustrée par le fait qu'elle n'ait absolument rien compris à sa chronique: pour lui, certains politiques ne comprennent pas forcément plus de choses et n'ont pas le cran de le dire! Il revient également sur le succès incroyable de son livre Voyages en Absurdie, dont il n'explique pas le tel retentissement: il a été touché que les lecteurs aient reconnu le travail titanesque que lui a demandé l'écriture de ce manuscrit et qu'ils soient sensibles à "une certaine forme d'écriture". De même, son ouvrage a enchanté les lecteurs de tous âges et c'est important de le dire. Un bel exemple de talent et d'espoir car l'histoire de Stéphane de Groodt pourrait se résumer ainsi: tout vient à point à qui sait attendre :)
Et l'actu? Bonne nouvelle pour les veuves indiennes: la fiesta aux diyas organisée le 21 octobre dernier leur a permis de faire la fête et de sortir de la honte qui les accable depuis la mort de leur mari. En effet, dans la ville de Vrindavan, au nord de l'Inde, ces femmes ayant perdu leur mari ont pu participer aux 5 jours de fêtes du Diwali, fête traditionnelle religieuse durant laquelle on illumine tous les temples "pour assainir la rivière de ses immondices". Pourquoi est-ce une si bonne chose? Tout simplement parce que selon la tradition indienne, une femme ayant perdu son mari a apporté le mauvais oeil à sa belle famille: elle doit du coup quitter le domicile et vivre une vie faite de prières et de mendicité, dans les rues. Une situation tellement déplorable que l'ONG indienne Sulabh International qui leur vient en aide et, pour faire changer les mentalités, les encourage à sortir de leur honte et à participer à la vie de la cité: et cela a marché pour la ville de Vrindavan, puisque les habitants les ont accueillies à bras ouverts et leur ont même baisé les pieds, "en guide de respect"! Un geste qui rend l'ONG confiante: à tel point qu'elle déposer un projet de loi auprès du Parlement indien pour faire changer les choses :) Direction l'Amérique du Sud maintenant: la lutte contre les cartels mexicains a pris une nouvelle dimension depuis que l'une des militantes, Maria del Rosario Fuentes Rubio a été kidnappée et abattue par le cartel del Golfo. Cela peut sembler être une histoire banale, mais pas tant que cela: en effet, certains habitants de la ville de Mexico ont décidé d'éradiquer cette gangrène en indiquant, via les réseaux sociaux et avec le hashtag #Reynosafollow, les endroits où l'on peut circuler sans souci, et les zones plus dangereuses, théâtres de règlements de comptes, par exemple. Ils le font bien sûr à couvert, sous un pseudo et un masque: mais cela n'a pas suffi pour Maria, alias Catwoman, dont le compte Twitter a été piraté après sa mort par le cartel, diffusant une photo d'elle bâillonnée et terrorisée, puis au sol, fraîchement abattue d'une balle "en plein visage". Le cartel a ainsi voulu faire d'elle un exemple, en voulant faire peur aux personnes qui font la même chose qu'elle: dénoncer leurs agissements. Certains ont donc fermé leurs comptes mais d'autres continuent la lutte, tremblant de peur pour leur vie et celles de leurs proches. Mais le fait que le gouvernement semble corrompu au plus haut niveau, comme le prouve la "disparition" de 40 lycéens, attaqués par des policiers mandatés par les cartels, et ce sentiment d'abandon des autorités, les encourage à ne pas se laisser faire et à se battre! Seulement, ils prennent toutes les précautions possibles pour ne pas se faire repérer: en plus des pseudos et des avatars de super-héros, ils envoient uniquement des messages privés, et évitent les mails ainsi que les appels téléphoniques, facilement localisables; et lorsqu'ils manifestent dans les rues, avoir un masque est bien sûr impératif. Espérons qu'il n'y ait pas de nouveau drame, et que ces cartels seront stoppés...
Enfin, très beau témoignage en fin de magazine, "Le jour où j'ai enlevé mon voile": Linda nous raconte comment le simple geste d'enlever son couvre-chef lui a permis de se sentir plus musulmane et croyante que jamais. Il faut savoir que Linda est née en France, de parents français d'origine algérienne, avec ses frères et soeurs: tous sont musulmans. Pourtant, aucune femme de sa famille ne porte le voile et elles ont d'ailleurs été perturbées de la voir en porter un pour la première fois! La jeune femme avait envie d'embrasser sa foi et de se conformer au moule dans lequel ses camarades de classe (d'école privée) l'avait enfermée, elle, la magrhébine ET musulmane de la classe. Toutefois, si au début elle sentait en accord avec sa foi, qu'elle s'était même fait des amies voilées et qu'elle en venait même à dire que toutes les filles musulmanes devaient le porter, elle s'est vite rendue compte que cet état d'esprit moralisateur l'enfermait dans un personnage qu'elle n'était pas, la poussait à fréquenter des personnes assez "extrêmes" et l'éloignait de sa foi car la rendant moins tolérante. Elle a du coup décidé d'arrêter de prendre ce chemin là et de retirer son voile: selon elle, au lieu d'afficher sa foi aux yeux du monde, elle la vivra à l'intérieur d'elle, de manière peut-être plus profonde. J'ai trouvé ce témoignage assez bouleversant et original: on laisse peu la parole à ces musulmans qui ne veulent de mal à personne, malgré la ferveur de leur foi. Bravo Linda et bravo Grazia pour ces pages touchantes et inspirantes.
Petit point mode ensuite, avec une leçon de lingerie donnée par Aubade, maître en la matière (souvenez-vous des leçons de séduction distillés sur les panneaux publicitaires ;)): tout d'abord, le soutien-gorge ne doit pas être trop apparent: en effet, il vaut vieux laisser simplement dépasser un petit peu de dentelle du décolleté, qu'en faire trop :) Toutefois, le jeu transparence est tout à fait permis, avec un modèle rouge sous un top poudré, par exemple. La griffe nous conseille également d'éviter le shorty quand on a trop de hanches et lui préférer des culottes plus échancrées, mais aussi le string quand on a pas de fesses. Le retour du body est également confirmé tout comme celui du porte-jarretelles, qu'on avait un peu laissé aux oubliettes depuis les années 50: toutefois, on ne porte avec une jupe ou une robe suffisamment longue! La culotte en dentelle est également notre meilleure amie, toujours flatteuse et sensuelle, tandis que le string en satin sera suffisamment classe pour être porté sous un jean :) Enfin Aubade rappelle que porter des sous-vêtements, c'est abord pour soi, pour se mettre dans un état d'esprit romantique, sexy ou bien plus guerrière, sans forcément les montrer :) J'ai adoré cet article, très féminin et pas du tout vulgaire :)
Côté beauté? Grazia nous fait un récapitulatif des coupes du moment: hormis le carré midi et un peu ébouriffé qui semble mettre d'accord tout le monde (cf article Glamour d'hier :)), la coupe Jeanne d'Arc fait aussi des émules, à condition d'avoir l'habitude des expérimentations capillaires et des cheveux raides et épais. Le shag ("dégradé à étages") et la boule afro restent également dans la place, tout comme la frange et le court pixie. Sinon, on peut aussi tenter la coupe G.I Jane de Kristen Stewart, avec les cheveux coupés courts mais une grande mèche balayant tout le front, parfait quand on a un petit visage et des cheveux pas trop épais :)
Sélection shopping!
Robe en coton mélangé, Gala Gonzalez x Pimkie, 15 euros
Jolies photos!
Sur ce gros bisous les filles et courage à celles qui comme moi, ont pris le chemin du bureau ce matin ;)
Numéro gentiment offert par la rédaction
blogger