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mSANTE : L’industrie du High Tech s’y investit de plus en plus

Publié le 10 novembre 2014 par Antoinemoulin @medecinsurinter

Ces derniers temps, les articles mettant en évidence la naissance d’un objet connecté centré sur la santé pullulent sur le Web. Rien que la semaine dernière, Microsoft a dévoilé son fameux bracelet anti obésité « Microsoft Band » ; tandis que Google a lancé sa nouvelle plateforme « Google fit » servant à la fois de tensiomètre et de compteur de calories. A priori, les fabricants de ces objets High-Tech montrent de plus en plus d’intérêts pour la santé connectée. Ils sont en train de formuler des outils de contrôle de santé encore plus révolutionnaires et plus intelligents.

On peut dire également que le marché de la santé connectée commence à devenir prospère. Un sondage réalisé par l’Institut français d’opinion publique ou Ifop a dévoilé entre autres qu’environ 11 % des Français disposent d’un objet connecté. Le nombre des accros à ces appareils de haute définition pourrait dépasser les 11 millions en 2017. De plus, les gadgets de haute dimension pouvant servir d’outils de diagnostic efficaces augmentent en nombre. Il en est de même en ce qui concerne les applications santé et bien-être. Dernièrement, Samsung a intégré dans sa toute nouvelle Galaxy S5, une application pouvant assurer le rôle d’un cardio-fréquencemètre. Google et Novartis se sont par contre associés pour créer des lentilles connectées destinées aux diabétiques.

Les facteurs pouvant ralentir le développement de la mSanté

La fondatrice du site Doctors 2.0, Denise Silber, a confié que la mSanté peut être source de plusieurs avantages. Elle épargne les patients des consultations à l’extérieur qui prennent trop de temps et permet aussi aux professionnels de la santé de mieux organiser leur travail.

Pourtant, nombreux sont encore les patients qui hésitent d’adopter la santé connectée. Parmi les causes de cette réticence, on cite le doute sur la fiabilité des appareils, vu que ces derniers sont censés être des outils de contrôle de santé. On a tendance à penser qu’ils vont créer des phénomènes d’hypocondrie chez les usagers sans l’intervention d’un professionnel de la santé. On doit aussi mentionner les risques de piratage. En effet, les données recueillies par les appareils devraient rester confidentielles. Pourtant, le manque de vigilance perçu chez les utilisateurs pourrait augmenter le danger. En dernier lieu, il y a également le problème au niveau du pouvoir d’achat, ces objets intelligents sont encore.

On se demande encore si la Sécurité sociale, les mutuelles ou les assurances sont prêts à prendre en charge les dépenses liées à l’achat des objets connectés liés à la santé ou bien s’ils sont disposés à rembourser les frais d’observation imposés par les médecins lors d’une consultation à distance. Selon toujours Mme Silbert, les nouveaux diplômés de la Faculté de médecine ne voient aucun inconvénient à l’utilisation des appareils connectés au quotidien. Ils estiment que cela rendra les patients beaucoup plus responsables, ce qui va faciliter leur tâche. « Des patients qui vont faire évoluer le corps médical », selon le propos de l’experte, c’est l’argument idéal pour favoriser l’adoption des objets connectés dans le futur.


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