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Rosetta : gros plans sur la comète Churyumov-Gerasimenko

Publié le 11 novembre 2014 par Pyxmalion @pyxmalion

Recueil de quelques-unes des plus belles et spectaculaires images du noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, collectées depuis le 6 août par les caméras de Rosetta.

Depuis le 6 août 2014, la sonde spatiale Rosetta tourne autour d’une comète nommée 67P/Churyumov-Gerasimenko (67P/C-G pour faire plus court). Il lui a fallu 10 ans de voyage interplanétaire pour rejoindre ce petit corps de 4 km (dans sa plus grande longueur), constitué de glace et de poussières. Les astronomes souhaitent la visiter de très près afin d’en apprendre davantage sur les origines de notre système solaire et aussi sur celles de l’eau terrestre. Certains des composants carbonés que les comètes renferment sont également considérés comme des ferments de la vie sur notre planète et pourquoi pas aussi, ailleurs, autour d’autres soleils (sans oublier les mondes minuscules, satellites naturels, autour des planètes géantes)… Une pierre de rosette pour déchiffrer nos origines.

La sonde spatiale européenne a donc été très occupée ces derniers mois à survoler le noyau de 67P/C-G, astre à la chevelure (coma) de plus en plus ébouriffée par le dégazage, notamment dans les régions du « cou », à mesure qu’elle se rapproche Soleil, foyer central de notre système solaire. Distante de 100 km dans un premier temps, elle a flirtée avec la surface accidentée de la comète jusqu’à moins de 10 km de son centre. Les images prises avec la caméra de navigation (NavCam) abondent et de plus en plus aussi avec l’instrument Osiris.

Depuis le début de l’été 2014 que la comète 67P/C-G, surnommée aussi « Churry », est en vue, on sait que son noyau se compose de deux lobes. Puisque sa forme a évoqué un canard en plastique pour le bain, la partie qui relie les deux lobes de tailles différentes est nommée le « cou ». C’est dans cette partie que l’essentiel de l’activité, des jets de gaz, est observée. Les images de Rosetta sont renversantes et nous offrent un portrait riche de détails de ce corps céleste. Vu de la Terre, même à travers les plus puissants télescopes, il est impossible de distinguer sa structure et sa surface. Nous ne voyons qu’une tache pâle etallongée, un têtard minuscule dans l’obscurité cosmique. Comme toutes les comètes, « Churry » a une enveloppe de gaz et de poussières caractéristique nommée coma, soit son atmosphère.


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