Vivaldi n'aurait certainement pas pu composer son chef d'oeuvre en Chine. Et pour cause, ici, il n'y a que deux saisons. L'hiver, rude, qui s'est arrêté le 15 mars comme notre chauffage. Et l'été, caniculaire, qui dure depuis maintenant trois mois. Loin de nous l'idée de nous plaindre. Nous apprécions, au contraire, ce climat estival qui donne un air de vacances (d'ailleurs, ne dit-on pas que les profs sont toujours en vacances ?). Les chinois, en revanche, préfèrent se faufiler entre les rayons de soleil. Pas question de foutre en l'air les mois de soins à base de crème blanchissante.
La mode est donc à l'ombrelle. Rose, verte, jaune, bleue, à pois, à rayures et avec ou sans dentelle, il y en a pour tous les goûts. Rien de bien masculin mais ces messieurs usent souvent de leur galanterie pour protéger leur dulcinée de ces satanés UV. Essayé et attesté par nos soins, il faut avouer que l'ombrelle s'avère assez pratique et sayante.
Les chinois l'ont tellement adoptée qu'ils s'en servent même parfois de manière assez insolite. Comme cet homme que nous avons croisé dans les rues de Pékin.
Une tendance que les français adopterons peut-être bientôt... En attendant, bonnes vacances et bonne bronzette à tous !