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Pilote : Meadowlands

Publié le 25 mai 2008 par Red

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Excellent cet épisode pilote ! Ca fait depuis longtemps que je voulais tester cette série britannique et je ne suis pas déçu. Seul bémol, elle n'est composée que de 8 épisodes ! C'est ça en fait le seul point négatif de la série pour le moment puisque franchement, j'ai été envouté par l'univers et la réalisation de Meadowlands. Petite présentation, la série britannique a été lancée en juillet 2007 sur e4 en angleterre sous le nom de Cape Wrath et Showtime aux USA la proposée à partir de juin 2007 en Meadowlands. Je vous laisse visiter le site officiel Showtime qui est très bien réalisé, à l'image de cet épisode pilote dont la réalisation est particulièrement soignée et nous emporte dans le ton spécial de la série !

Meadowlands ça parle donc d'une famille qui essaie de fuire son passé en s'installant dans une sorte de banlieue paradisiaque appelée Meadowlands où tout le monde se connaît et où le comportement des autres reste plus qu'intriguant. Le pitch n'a l'air pas très innovateur mais tout est dans l'univers et la manière unique de planter les intrigues. La série a une facilité déconcertante à planter immédiatement son décor avec un teaser jouissif et particulièrement bien amené. Je le répète, mais la réalisation hyper efficace apporte à cette présentation un côté à la fois professionnel et flippant. Les scénaristes jouent dès le départ sur la psychologie qui s'étale sur l'épisode complet (d'une durée de 45 minutes, juste parfait comme ça avait pû être le cas de Skins).

Ainsi, on fait la rencontre de cette famille qui cache un terrible secret dont quelques indices nous sont révélés par le biais de flashbacks casés de manière totalement aléatoire. Il y a Danny Brogan, en froid avec sa femme Evelyn à cause de leur passé et du secret qu'ils cachent, concernant un personnage visiblement décédé à cause du patriarche. Zoé est la fille, un peu fêtarde mais attachante. Vous vous doutez bien que les noms que je rédige sont les faux noms utilisés par cette famille pour leur nouvelle vie anonyme. Cette dernière tombe sur une amie lointaine qui la reconnaît, connaissant ainsi son "vrai" nom. Le fils, Mark, ne parle plus depuis l'incendie qui est une pièce du grand secret que cache cette famille et a une obsession pour les femmes ayant des rondeurs. Ainsi, il mate sa voisine Brenda, la voisine qui connaît tout de tout le monde et dont la fille est atteinte d'obésité. Evelyn rend visite à un psychiatre à propos de la relation froide qui la lie avec son fils. Le psychiatre est un type louche. Sa femme fait une fellation à Jack, le nouveau potentiel petit ami de Zoé, en froid avec son père. Bref, plein de personnages, chacun lié à un autre et au final on retrouve un peu l'aspect très "pattern" du générique et des plans de transition entre scènes qui prouvent que tout est lié. J'aime beaucoup ce côté-là de la série et ça permettera d'avoir des intrigues moins cloisonnées.

Difficile de caser la série dans un seul genre, ce serait plutôt un drama/thiller psychologique, le genre que j'adore ! L'humour est presque quasi absent, mais ça ne gêne pas trop puisque ça aurait fait tâche dans cette couleur plutôt mystérieuse et intriguante. La série est bâtie sur un sentiment très foncé, les traits noirs des personnages sont ceux qui ressortent le plus et ça permettera, en l'espace de 8 épisodes, de développer à fond la psychologie et s'attarder sur une perspective homogène. Bref, tout ça a l'air très prometteur et la série a l'intelligence d'offrir plus que la simple présentation traditionnelle dans son premier épisode.

La série joue finalement beaucoup sur la sobriété. Les dialogues sont relativement simples, les acteurs en font juste assez et l'excès n'est pas atteint. On retrouve aussi une signature un peu strange à la Funny Games US avec les gants ou le côté très sombre de la production. J'adhère complètement.

Le tout posé sur fond de suspense omniprésent puisque tout le monde se connaît, on assiste à une réclusion à la fois physique et psychologique des personnages et ça peut à nouveau donner quelque chose de très très prenant et réfléchi. Le fil rouge est là, ce qui est encore un point positif.

EN BREF : Un épisode pilote génial en tous points. Tout est là pour faire de Meadowlands une production captivante et magnifiquement calculée.

Plus : l'excellent teaser du pilote et son générique


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