Les INP lancent le "Groupe INP"

Le 5 novembre dernier, les INP de Bordeaux, Grenoble, Lorraine et Toulouse ont signé les statuts de leur nouvelle association, le "Groupe INP", présidée par Brigitte Plateau, administratrice générale de Grenoble INP.
Forte de 20 900 étudiants, 30 écoles et 99 laboratoires de recherche, cette association devient "le premier réseau français d'écoles publiques d'ingénieurs", signalent les INP.
"La création de cette association et l'adoption d'un nom de marque traduisent notre vision partagée et notre ambition commune d'offrir des formations en phase avec les avancées scientifiques et technologiques, écrivent les quatre dirigeants des INP membres.
"Les INP figurent déjà en très bonne position dans les classements français. Le Groupe INP renforcera leur visibilité et saura être attractif pour les étudiants, les enseignants-chercheurs et les entreprises." ajoutent-ils.
La création du Groupe INP doit permettre aux INP de se structurer, de se rendre plus visibles et plus accessibles. "Nous souhaitons être plus réactifs, plus efficaces en matière de communication. Désormais nous avons un président capable de répondre au nom des quatre INP dans l'instant." explique François Cansell, directeur de Bordeaux INP et vice-président de la CDEFI.
Cette nouvelle structuration s'inscrit dans une dynamique qui vise également à instituer la notion d'"ingénieur INP". "Bien que le Groupe comprenne une trentaine d'écoles spécialisées, qui forment des ingénieurs aux problématiques sociétales, environnementales, énergétiques, aux domaines des transports, de la santé, etc., les ingénieurs INP présentent des compétences et des caractéristiques communes. C'est aussi cette notion de marque que nous souhaitons valoriser via le Groupe INP." ajoute M. Cansell.
L'un des objectifs du Groupe est également d'accroître sa visibilité auprès de l'Etat et des organisations professionnelles et syndicales pour porter la voix de ses membres.
Parmi les initiatives partagées déjà évoquées, la mise en place de réunions régulières des services communication qui se pencheront sur la question du recrutement, ainsi que d'un groupe de travail sur l'innovation pédagogique, qui se réunira pour la première fois à Toulouse l'an prochain.