Manger du poisson est bon pour la santé, la mémoire, le cœur, le tonus, la ligne... Il est réputé pour ses nombreuses qualités nutritionnelles et son éloge n'est plus à faire.
Pourtant, deux situations écologiques sont à prendre en compte lorsqu'on achète et
mange du poisson : la surpêche et la pollution. Quelles sont les solutions pour consommer de manière plus responsable cet "aliment-sain" ?
Aliment santé par excellence, le poisson possède de nombreuses qualités diététiques, très précieuses pour notre équilibre alimentaire.
Riche en protéines, la chair du poisson apporte environ 20 g pour 100 g de poisson consommé, soit autant que la viande. Ces protéines sont riches en acides aminés essentiels, utilisées par l'organisme pour la croissance des cellules.
La principale qualité du poisson est d'être peu gras et donc peu calorique. La quantité de lipides est variable en fonction des espèces, mais ces graisses contiennent des acides gras poly-insaturés et en particulier des omega-3, protégeant ainsi le système cardio-vasculaire et prévenant des risques de maladie d'Alzheimer, de certains cancers et syndromes dépressifs.
Autres atouts du poisson : ses minéraux (fer, phosphore, zinc, cuivre, calcium) et ses vitamines (B1, B12, PP, A et D), essentiels pour l'organisme.
Selon quelques études, manger du poisson deux fois par semaine, dans le cadre d'une alimentation équilibrée, réduirait la mortalité totale de 17%.
La surpêche et la pollution : deux problèmes !
Alors que la population mondiale de poissons permettrait une consommation maximale de 18 kg par an et par habitant, en France, nous en consommons jusqu'à 36 kg par an et par habitant ! Certaines personnes vivent au dessus de leurs moyens naturels disponibles...
De plus, une espèce de poisson sur trois est menacé d'extinction. Les océans sont en danger, beaucoup le savent mais peu agissent !
En 2048, si la pêche ne diminue pas, il n'y aura plus de vie dans les océans !
La surpêche consiste en une surexploitation des ressources marines. Elle survient, lorsqu'une espèce est pêchée plus vite que sa capacité à se reproduire, et donc à maintenir une population viable.
Outre la disparition définitive de certaines populations de poissons, ce phénomène à également des conséquences environnementales (les écosystèmes marins sont complètement déréglés), économiques (la raréfaction de poissons à vendre entraine une hausse des prix pour le consommateur), et sociales (pénurie alimentaire pour les populations cotières qui se nourrissent essentiellement de poissons).
La pollution industrielle au mercure est le deuxième soucis auquel sont confrontés les habitants des océans.
Le mercure est un métal toxique, émis par les activités humaines, telles que les exploitations minières, la combustion des déchets, la métallurgie, .... Il touche principalement les gros poissons (espadons, thons, requins. bars, flétans, ...)
Les bébés et les enfants sont les plus touchés par les effets toxiques du mercure, puisque celui-ci passe dans le sang de la mère et traverse la barrière placentaire ou via l'ingestion du lait maternel, pouvant entrainer des lésions neurologiques ou des problèmes rénaux.
La solution : consommer "responsable" :
- le nom commercial de l'espèce (voir la dénomination commerciale des - la zone de pêche du poisson (voir poissons, des mollusques, des la liste des 12 zones de pêches) ou son pays d'élevage crustacés, et des céphalopodes).
Selon le site
consoglobe.com, la fraude ne concernerait que les poissons frais, et non les poissons surgelés. 8% des filets frais vendus en poissonnerie et 4% des filets vendus dans les rayons des supermarchés ne correspondraient pas à l'étiquette. Le Cabillaud serait remplacé dans 4,2% des cas par de l'églefin ou du merlu (ayant une valeur commerciale moindre), par exemple.

La WWF a établi u
ne liste de poissons à éviter, à consommer avec modération et à privilégier. Cette liste, à imprimer sous forme de dépliant, vous sera très pratique pour faire vos achats au rayon poissonnerie.
Idéalement, sur ces deux portions hebdomadaires, il faut consommer une portion de poisson gras (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée, ...). Par ailleurs, s'il est nécessaire de varier les espèces de poissons, il est également important de diversifier les lieux d'approvisionnement (sauvage, élevage, ...) (Source :
service-public.fr)