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Le tailgate party de la semaine #11

Publié le 16 novembre 2014 par Sixverges
Le tailgate party de la semaine #11Cette semaine, on essaie de prédire les tendances footballesques et je vous livre mes points à surveiller pour les affrontements du week-end.
Tendance lourde ou pétard mouillé
Avec plus de la moitié de la campagne 2014 dans le rétroviseur, c’est le temps de se pencher sur quelques développements surprise qui ont marqué la saison jusqu’à présent et déterminer s’ils poursuivront dans la même veine ou si tout cela n’était qu’un mirage, qu’un feu de paille.
DeMarco Murray : Je l’ai écrit vendredi, à mon avis Murray est le MVP de la ligue jusqu’à maintenant. La question est de savoir si le compte de fée peut continuer. Murray bénéficie d’une ligne offensive qui sait lui ouvrir des ouvertures et le calendrier à venir ne montre pas de grandes puissances contre le jeu au sol pour l’ennuyer d’ici la fin. Malgré tout, je ne crois pas qu’il maintiendra le rythme. Il touche tellement souvent au ballon que ça finira par le rattraper un moment donné, lui qui a un historique de blessures. Je ne dis pas que sa balloune dégonflera complètement; il sera encore un des bons éléments du Dallas, mais pas de là à demeurer dans la conversation du MVP. MINI-PÉTARD MOUILLÉ
Mark Ingram : Quant on parle de sortir de nulle part, combien de gens avaient parié sur un retour à la pertinence d’Ingram cette saison? Premièrement, son utilisation nous enseigne que Drew Brees et Sean Payton connaissent l’existence du jeu au sol, preuve que même le robot Philae aurait été incapable de découvrir. Depuis 3 parties, Ingram porte la roche en moyenne 27 fois par match, tout en accumulant des gains de 131 verges. Il établit un contrôle du temps de possession, tout en trouvant généralement la manière de visiter la zone de buts au moins une fois par partie. Rappelons que la Nouvelle-Orléans avait transigé au repêchage pour revenir en première ronde mettre le grappin sur Ingram. Jusqu’à cette saison, l’échange semblait farfelu. A moins que des blessures le ralentissent à nouveau, je crois que son apport offensif ne diminuera pas et qu’en plus d’aider les Saints, Ingram continuera de représenter un apport payant pour les poolers qui ont pris une chance sur lui vers la fin des derniers repêchages. TENDANCE LOURDE
Jay Cutler : Lui souhaiterait probablement être classé dans les pétards mouillés. Car la tendance lourde depuis le début septembre ne lui est pas favorable. Non, en fait je rephrase. Lui c’est Jay Cutler, il s’en fout de la façon dont il joue. Disons que personne n’a jamais confondu Sugar Jay avec les gens les plus motivés qui soient! N’empêche que le # 6 joue sous les ordres d’un guru offensif, dont la réputation à cet effet demeure très bonne dans la ligue malgré les déboires actuels et il est entouré d’énormes talents. Sauf que sa ligne offensive est poreuse, et surtout, surtout, l’unité offensive au grand complet semble avoir perdue confiance en son leader. Les receveurs échappent des passes faciles et complètent mal leurs tracés,  la protection est nulle et le jeu au sol n’est pas au niveau souhaité. Cutler a beaucoup de pain sur la planche pour redorer son blason. Mission impossible à mon avis. Je ne sais pas comment les Bears se sortiront de ce bourbier, que ce soit cette saison ou pour le futur. TENDANCE LOURDE
Kyle Orton : Bon ok, Orton représente une cible facile depuis jeudi soir. Mais je me souviens d’avoir dit la même chose en début de saison, lorsque l’idée de l’utiliser est apparue. Orton, c’est une poubelle! Ça peut faire pour changer le rythme, passer un message au partant le temps de quelques semaines, mais sur une période le moindrement longue, ses lacunes apparaissent évidentes et chaque coordonateur défensif peut s’ajuster et le contenir. Traitez-moi de fou si vous voulez, mais la meilleure option pour les Bills consiste à revenir avec EJ Manuel. PÉTARD MOUILLÉ
Le tailgate party de la semaine #11
A surveiller aujourd’hui
Nous avons droit à une palette d’affrontements des plus intéressants, particulièrement à 16h30. Voici les 5 éléments qui retiendront mon attention aujourd’hui.
1 ) Les Chiefs peuvent-ils détrôner les champions ? Ce sera la guerre des partisans bruyants demain au Arrowhead. Ceux des Chiefs tenteront de prouver à ceux des Hawks que l’avantage du 12e joueur ne se retrouve pas que dans le nord-ouest. Sur le terrain, KC, un club en pleine éclosion depuis environ 1 mois et demi, aura l’occasion d’y aller d’un deuxième statement, après celui contre les Pats à la fin septembre. L’équipe d’Andy Reid ne fait rien d’exceptionnel, mais performe bien dans toutes les facettes du jeu. Du côté des champions en titre, j’avoue n’être guère impressionné par leur tenue. La défensive n’est pas au niveau de l’an dernier et l’attaque aérienne quelconque ne devrait pas s’épanouir contre la pression de Justin Houston et ses amis. Par contre, s’ils peuvent établir leur jeu de course face à la généreuse défensive terrestre du KC, ils ont de bonnes chances de quitter le midwest avec la victoire. Toutefois, dans ce match-là, j’y vais avec le momentum. Les Chiefs jouent mieux présentement; ils gagneront le match!
2 ) Who Dat ou Who Dey ? Ils partagent un cri de ralliement semblable, tout comme un début de saison marqué de nombreuses déceptions. Notamment du côté défensif où 2 des bonnes unités de la NFL en 2013 ne sortent désormais du terrain que lorsque l’adversaire a inscrit 6 points. Les 2 formations reviennent d’une défaite, et seraient placées dans une situation précaire par un second échec consécutif. La Nouvelle-Orléans, qui compte sur l’avantage du terrain et l’avantage du « pas de roux » au poste de quart-arrière, devrait logiquement s’imposer. Toutefois, les Bengals savent habituellement se relever lorsqu’on les enterre, notamment il y a 3 semaines contre les Ravens alors que tous croyaient qu’ils avaient mis un genou au plancher suite à la volée encaissée à Indianapolis. Mon cœur est évidemment avec les Who Dey, mais à un ami qui me demandait des conseils pour ses paris sportifs du week-end, je lui ai dit de mettre ses dollars sur les Who Dat!!!
3 ) Lions – Cards, quelle balloune on dégonfle? Bon, ok, c’est un peu sévère. Ces deux formations peuvent se permettre une défaite, sans qu’on ne perde confiance en elles. Ou le peuvent-elles vraiment? Ni l’une ni l’autre ne figure parmi les habituées des bons résultats, et avouons qu’on attend tous un peu le moment où les Lions vont flancher. Déjà que Green Bay leur souffle dans le cou, et avec une visite à Foxboro au menu dimanche prochain, disons que les 12 coups de minuit ont peut être sonné pour les Cendrillons d’Henry Ford! Le retour de Calvin Johnson en santé force le respect, mais la tentation de concentrer toute l’attaque dans les mains d’un seul joueur guette, et ça ne donne que rarement de bons résultats. De l’autre côté, l’épopée Drew Stranton débute officiellement dans le désert. Malgré les propos roses nanane de Bruce Arians, disons que les habitants du désert seraient plus rassurés si Carson Palmer était derrière le centre pour la séquence pénible qui pointe à l’horizon pour l’Arizone. On a déjà vu des saisons gâchées par des quarts incompétents, et ce n’est pas parce qu’il a battu les minables Giants en début de saison que Stanton figure dans une autre catégorie que celle de l’incompétence. Les victoires accumulées jusqu’ici devaient suffire à qualifier les Cards à la danse de janvier, mais sans Palmer au poste de quart, je ne crois plus à leurs chances.
4 ) Mark Sanchez pourra-t-il suivre le rythme d’Aaron Rodgers ? Avouons-le, the Sanchize nous a tous agréablement surpris dimanche soir dernier. Avouons aussi qu’il affrontait une défensive en déroute et que l’attaque et les unités spéciales des Eagles lui ont grandement facilité le travail. Pas de chances cette semaine, puisqu’il se rendra à Green Bay, où le tundra sera au point de congélation, pour affronter un QB en feu, Aaron Rodgers. Cette fois-ci, l’adversaire inscrira des points à profusion et Sanchez devra être en mesure d’en générer autant. Le peut-il? Non. Comme Kyle Orton ci-haut, Mark Sanchez est un diachylon qui peut penser une plaie quelques jours, mais sans plus. Si on lui demande de gagner le match à lui seul, ou à l’unité qu’il dirige, oubliez-ça!
5 ) Les Colts sont-ils prêts pour le primetime? Point intéressant de l’ami Nick T. dans la table ronde qui ne croit pas que son équipe est prête à tenir tête aux ténors devant la nation entière. J’imagine qu’on verra si c’est vrai ce soir! C’est sûr que Bill Belichick excelle à faire mal paraître ses opposants, et quand le Gronk est en santé, on voit les ravages qu’il peut faire. Sauf que contrairement à Andy Dalton par exemple, on a vu Andrew Luck bien performer sous les kodaks nationaux. Je me rappelle que l’an passé à Indianapolis, Luck et les Colts avaient stoppé Peyton Manning et les Broncos lors du très médiatisé retour de ce dernier à son ancien domicile. Je ne suis pas convaincu que la défensive contiendra Brady et Gronk, mais j’ai confiance que Luck peut échanger coup pour coup avec le pivot des Pats. COLTS!
Bons matchs! 

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