L’attaque de la synagogue du quartier de Har Nof à Jérusalem-Ouest a indigné Israël et le monde occidental. Ce que les médias ne disent pas en revanche, et Israël non plus, c’est que cette tragédie a été causée par le meurtre d’un palestinien de 32 ans, père de 2 enfants, Youssef Ramouni, deux jours auparavant. Le dimanche 16 novembre, le chauffeur de bus est assassiné dans son véhicule de service. Ce meurtre raciste a mis en grève la compagnie de bus et indigné les arabes palestiniens et israéliens. La police de l’état hébreu a classé l’affaire comme un suicide, Youssef Ramouni a été retrouvé pendu sur son lieu de travail. La famille a nié le suicide. Et pour cause, le palestinien était heureux dans sa famille, il avait 2 jeunes enfants. Aussi le médecin palestinien qui l’a examiné constate qu’il ne s’est pas suicidé car il n’a pas eu la nuque brisé. Lors d’un suicide par pendaison, le fait que la victime se lâche pour se pendre brise aussitôt la nuque. Or il n’y a pas de lésions de cela. Une marque a bien été retrouvée autour du coup mais cela renforce le meurtre, car il s’agit plutôt d’une marque d’étranglement et non d’une volonté de mettre fin à ses jours. Pour finir, on a découvert sur son corps de nombreuses ecchymoses. Israël a conclue à un suicide…
Quoiqu’il en soit, l’attaque de la synagogue est donc une vengeance du meurtre de Youssef Ramouni. Le Hamas et le Jihad Islamique avait salué cette attaque suite à l’homicide du chauffeur de bus. Et ce n’est pas la première fois que des arabes palestiniens ou israéliens sont victimes de racisme violent conduisant parfois au meurtre. Les colons extrémistes juifs s’en donnent à cœur joie et brûlent aussi des mosquées, volent les biens des palestiniens et leur terre. Il est tant que toute violence cesse et que le monde international reconnaisse l’État Palestinien au plus vite.
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