Pour les femmes, le velours fait son apparition, la richesse de l'étoffe la dispense d'ornements surperflus et les robes retrouvent une certaine simplicité. Le corsage n'est orné de jabot ou de dentelles que pour accompagner les robes en soie ou en toile. De même, si le tissu est simple, la jupe peut s'agrémenter de volants. Les manches sont larges en haut et ouvertes et très larges en bas pour laisser tomber la dentelle mettant en valeur la finesse d'une main gantée si possible. Vers 1856 apparaît le jupon dit crinoline qui va peu à peu remplacer le jupon et donner une allure très imposante aux jupes. La capote reste de rigueur pour sortir, avec des fleurs et de longs rubans pour l'attacher sous le menton. On porte des manteaux capes lorsqu'il fait froid.
Pour les hommes, l'habit ne change toujours guère : la veste se porte cintrée, à longues basques, sur chemise blanche et gilet, avec une cravate foulard ; elle peut aussi être droite, un peu ample. Le pantalon peu large tombe droit sur une botte vernie. Le haut-de-forme disparaît au profit d'un chapeau plus court, avec des bords évasés relevés droit sur les côtés.