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THE WARDROBE ARCHITECT : connaître son style personnel

Publié le 25 novembre 2014 par Aurore Ubdp @AuroreUBDP

gallery_big_Jane_Birkin_fashion_styleComme je vous le disais dans l’article « Dans ma garde-robe idéale 2014/2015″ j’ai entamé une grande réflexion sur le contenu de mon placard. C’est d’ailleurs suite à cet article que j’ai retrouvé une copine blogueuse Kat, connue à Lyon dans une ancienne vie. Dans son dernier article, elle construit des silhouettes sur la base de THE WARDROBE ARCHITECT by Coletterie, et qui lui servent de fil conducteur utilement, et agréablement. Ce même site qui a entamé de me faire trier mon armoire de manière drastique.

Il paraîtrait que 60% de nos vêtements sont recyclés à chaque fin de saison pour celles qui suivent les effets de mode. Quel gâchis ! Ce qui n’est pas mon cas car j’ai bel et bien mes préférences mais ce n’est pas pour autant que mes achats ou dernières réalisations en couture me correspondent, faute de réellement me connaître. Sans le vouloir et malgré la conscience que j’en ai, je contribue à ce gâchis, dans une moindre mesure puisque je revends sur vide-dressing ou offre à qui cela plaira, mais tout de même.

J’ai donc repris une à une les étapes de cette « architecture de gare-robe » et vous propose de connaître mes réponses. Mieux, si vous êtes dans une réflexion similaire, inspirez-vous en pour mieux pouvoir vous cerner car je sais que parmi vous, certaines n’ont pas envie de coudre et sont pour autant en plein questionnement ou envie de relooking.

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HISTORY : How has your personal history informed the way you dress? When did your tastes crystalize? Have they changed over the years, and why?

Petite fille, j’étais très coquette. Les jupes à volants, les pulls à torsades, les long cheveux tressés… puis j’ai été une adolescente très complexée, coupe au carré, toute maigrelette, la risée du collège puis du lycée parce que brindille différente, je voulais qu’on m’oublie. J’ai commencé mes études à l’étranger ou je suis repartie à zéro. En tant que frenchie, tout ce que je portais été copié (que ce soit de bon goût ou non d’ailleurs), je portais beaucoup de noir, je trouvais ça chic et j’étais très angoissée (ça me permettait de gérer les craquages « transpirations » que vous connaissez peut-être). Puis j’ai commencé à bosser, dans la mode, dans l’édition, dans l’énergie, dans le luxe… passant du coq à l’âne, essayant de me fondre dans le décor. Et la trentaine libératrice est arrivée : fuck them all, j’allais enfin être moi… 3 ans plus tard :)

PHILOSOPHY : How does your philosophy, spirituality, or religion affect your aesthetics and buying habits? Or, what aspects of those things would you like to see reflected?

Je suis une personne autant romantique que rebelle. Mon impact environnemental me perturbe beaucoup et l’idée que des êtres humains malmenés aient cousu un vêtement que je porte confortablement installée dans mon canapé me rebute. Pour autant, j’aime les belles choses. J’aime autant le naturel que le luxe de certaines matières nobles.

CULTURE : How has your cultural background shaped the way you look? How did the aesthetics and values you grew up with affect your tastes as you got older?

Je me sens libre de tout background. Mes parents m’ont appris l’élégance, ils ont un peu luté pendant mon adolescence mais c’était plutôt lié à la quantité de make-up que j’ai pu appliquer à cette époque qu’à un manque de tissu sur le dos.

COMMUNITY : How are you influenced by the people around you, including friends, family, and other communities you’re involved in?

J’ai longtemps été une « suiveuse ». Si une personne m’inspirait, je cherchais à comprendre pourquoi et en terme de vêtements, je pouvais tout à fait acheter la même chose. Ce n’est plus vrai, surtout depuis que j’ai pris le lead de chaque morceau de mon existence. Ouf ! Je respire : combien de mauvais achats à cause de ce travers ? ! Et qui pour me jeter la pierre ?

LOCATION : Does the place you live inform the way you dress? How does climate factor in?

Je vis en région parisienne : les transports, 5 jours à la Défense, 2 dans ma petite ville. Rien qui ne me permet d’exprimer librement mon style. Enfin, c’est ce que je croyais car j’ai compris que je me créais ces blocages toute seule. Il faut savoir s’adapter. Pour autant, je n’arrive pas du tout à gérer la saison estivale, je me sens vulnérable dans les transports dès que je suis en robe, rien n’y fait (une piste à creuser).

BODY : In what ways does body image affect your choices in clothing? What clothes make you feel good about the body you live in? What clothes make you feel uncomfortable or alienated from your body?

Je suis assez filiforme, avec un popotin arrondi à l’italienne et peu de poitrine. Je me sens bien dans des vêtements bien taillés et loose. Un boyfriend qui marque les fesses avec de jolies low boots et un tee-shirt ample façon Birkin. Le côté garçon manqué féminisé ou romantique sage me met, il me semble, en valeur. Sinon, je me sens déguisée et quelqu’un d’autre.

Alors, allez-vous vous prêter au jeu de cette première étape ?



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