« Je ne suis pas raciste, j’avais une amie arabe qui était ministre ». C’est la phrase que Nicolas Sarkozy aurait pu dire hier soir lors de son meeting à Boulogne-Billancourt. Il a préféré la phrase : « J’avais voulu Rachida Dati comme garde des Sceaux, parce que je m’étais dit que Rachida Dati, avec père marocain et mère algérienne, pour parler de la politique pénale, ça avait du sens ».
Il n’a pas regardé hier soir du coup le reportage sur France 2 qui cassait les préjugés de la corrélation répandue entre immigration et délinquance sous-titré « l’enquête qui dérange ». Il faut dire qu’il cassé le fond de commerce d’Eric Zemour, du FN et des politiques, Nicolas en première ligne.
Peut être que sa phrase, du coup depuis ce matin, prend une autre dimension. Nicolas Sarkozy n’a de cesse depuis le début de sa campagne pour la présidence de l’UMP, de faire du populisme. Comprenez, l’ancien président est aux abois depuis ses affaires judiciaires et sa déconfiture qui l’a conduit à sa défaite aux présidentielles de 2012.