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Cet événement, qui s'est déroulé du 19 au 21 novembre 2014 dans la province du Zhejiang, dans l’est du pays, a réuni de hauts représentants du gouvernement chinois et des dirigeants internationaux du Web pour débattre de l’avenir d’Internet. Selon bien des experts, la Chine tente ainsi d’intervenir davantage dans les règles qui gouvernent le Web.
"La liberté sur Internet est dans le collimateur de plusieurs gouvernements de par le monde. Aujourd’hui, la Chine semble désireuse de promouvoir ses propres règles nationales comme modèle pour une réglementation mondiale. Cela ne peut que faire froid dans le dos à tous ceux qui sont attachés à la liberté du réseau. Le modèle Internet chinois se caractérise par la répression et un contrôle poussé à l’extrême. Les autorités emploient une armée de censeurs chargés de cibler des citoyens et emprisonnent de nombreux militants uniquement parce qu’ils exercent leur droit à la liberté d’expression en ligne. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Xi Jinping, des centaines de personnes ont été placées en détention simplement pour avoir exprimé leurs opinions sur la Toile. Les autorités se servent de la loi pour bâillonner la liberté d’expression, notamment en arrêtant et en incarcérant des militants parce qu’ils postent des commentaires qui déplaisent aux censeurs", a déclaré William Nee, chercheur sur la Chine à Amnesty International.
À l’instar de Liu Ping, de nombreux membres du Mouvement des nouveaux citoyens, un réseau informel de militants qui prônent la transparence et dénoncent la corruption, sont arrêtés en raison notamment des photos et des idées qu’ils postent sur Internet.