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215 – genese d’une etoile : pulsars et magnestars (1)

Publié le 27 novembre 2014 par Jeanjacques

L'ARTICLE

1) La « main de Dieu » est ce nuage de matière, résidu de l'explosion d'une étoile située à quelques 17 000 années-lumière de la Terre. Ce nuage est alimenté par un pulsar, connu sous le nom de PSR B1509-58.  Issu de l'explosion d'une étoile, un pulsar est un corps céleste qui présente la caractéristique de tourner sur lui-même à très grande vitesse (plusieurs fois par seconde).

Tout en tournant sur lui-même, le pulsar PSR B1509-58 émet un vent de particules qui interagit avec la matière environnante, constituée de gaz et de poussière (cette matière est en réalité le résidu de l’explosion de l’étoile ayant donné naissance au pulsar).

COMMENTAIRES

La thèse centrale que nous défendons ici est qu’un pulsar est une étoile jeune en train de produire ses propres éléments. Cette thèse est à l’opposé de celle de l’astrophysique standard qui suppose que cette genèse résulte d’un effondrement d’un nuage interstellaire. En conséquence, pulsar et magnestars seraient des étoiles vieilles effondrées résultant de l’explosion de supernovae. Cette  Explosion expliquerait la présence d’une nébuleuse  au centre de laquelle se trouve le pulsar. Mais : « Ce nuage est alimenté par un pulsar, connu sous le nom de PSR B1509-58. » Il nous paraît extrêmement difficile de faire la part entre la matière résidu de l’explosion et celle émise par le pulsar !  Rien n'interdit de penser que TOUTE  la matière de la nébuleuse a été émise par le pulsar.

D’autre part, tous les pulsars ne sont pas environnés par une nébuleuse auquel cas, il serait aisé de les observer.

La seule explosion de SN observé est Sanduleak -69° 202a, l'étoile à partir de laquelle la supernova s'est formée, était une supergéante bleue ayant une masse initiale d'environ 20 masses solaires. Plus de 20 ans après sa découverte, le rémanent de la supernova reste l'objet d'observations intensives car il s'agit du plus jeune rémanent connu. La recherche du résidu compact (trou noir ou plus probablement étoile à neutrons) laissé par l'explosion a pour l'instant échoué, mais demeure également active.

Vingt ans de recherche et toujours rien, cela est inquiétant quand on connait l’importance et la qualité des moyens de détection. Mais cela n’inquiète pas les théoriciens attachés à leurs dogmes. Nous pensons plutôt que l’explosion d’une étoile s’initie à partir du cœur le plus chaud qui disparait en dispersant ses éléments. L'absence d'objet au centre irait donc en faveur de notre thèse.

Reste la preuve de l’explosion mythique de 1054 ayant engendré la nébuleuse du crabe au centre de laquelle se trouve le pulsar du même nom. Mais la matière mesurée donne une masse de 2 à 3 masses solaire très insuffisante pour justifier une explosion en SN. Le lien de causalité entre cette nébuleuse et le pulsar est donc purement théorique. On peut très bien imaginer que l’explosion est celle d’un étoile compagnon : seule la différence d’approche théorique conditionne l’analyse de cette nébuleuse.

Nous présenterons lors de notre prochain article bien d’autres arguments à l’encontre de la thèse qui assimile un pulsar à une étoile à neutron. L’enjeu est considérable puisqu’il s’agit de remettre en cause les fondements de l’astrophysique actuelle qui ne dispose que d’un unique modèle d’astrogenèse. Nous pouvons mettre à l’épreuve sa véracité si nous lui opposons une autre théorie : les débats ne peuvent qu’être plus riches.


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