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C’est décidé : je ne porte plus de soutien-gorge !

Publié le 27 novembre 2014 par Eclectikgirl

Se passer de shampooing, de gel douche, de maquillage, d’épilation drastique, de déo du commerce, de protection hygiéniques classiques … ok.
Mais de soutien-gorge ???
Ok, allez, on brise tous les dictaks culturels.

no bra day
   Oui oui, il y a une journée internationale du « sans-soutif » …

Nan, mais … pourquoi ?

Pourquoi, quoi ?
Pourquoi on met des soutiens-gorge depuis des années ?
Pourquoi c’est si ancré dans nos habitudes ?

Un peu d’histoire : Le soutif a 100 ans … brevetée le 3 novembre 1914.
Avant, il y avait les corsets. Pas sûre que c’était mieux, mais au moins ça soutenait le dos.

Donc, on voit que ça ne remonte pas à la nuit des temps, mais est-ce pour autant un progrès ?
Est-ce que ce n’est pas juste esthétique ? (et donc superficiel, et donc inutile si c’est inconfortable).
Ou bien, cela a-t-il un intérêt médical ? Est ce que cela permet réellement d’éviter l’affaissement naturel de la poitrine ?

Ne plus porter de soutif serait bénéfique pour la santé.
Je met tout au conditionnel, car je ne suis pas médecin.
Mais il y en a qui pensent que le port du soutien gorge (surtout les armatures) est l’une des causes de la montée en puissance du cancer du sein. Pas moins.
L’explication, c’est que le soutien gorge bloque le flux lymphatique, empêchant donc l’élimination des toxines, qui s’accumulent dans la poitrine.
Quelques liens qui étayent cette thèse :
– amessi.org
passeport santé
– Corrélation avec le cancer du sein

Les contradicteurs avancent que le fait que le nombre de cancer du sein explose, et que cela concorde avec la généralisation du port du soutien gorge n’est que coïncidence.
Peut-être. Mais tout de même, ça fait réfléchir …
(d’autres mettent également en avant le fait que le dépistage du cancer du sein trop régulier (une fois par an) serait un autre facteur d’augmentation de ce cancer. C’est paradoxal, certes, mais il faut savoir que les radiations d’une mammographie correspond a ce que le corps est censé recevoir en un an de temps, localisé sur une seule zone.Mais, ceci est un autre débat !)

C’est décidé : je ne porte plus de soutien-gorge !

« Oui, mais … mes seins vont tomber ! »
Et bien, il paraitrait qu’au contraire, au bout de quelques temps, ils aient tendance à remonter et à se galber naturellement.
Il s’agit d’une étude du Dr Gros.

Et puis même.
Si le fait qu’ils soient un peu tombant me préserve du cancer du sein, moi je signe tout de suite !

Sortir sans soutif.
Et bien, c’est encore un sujet bien tabou. Presqu’autant que sortir non épilée.
On se dit que ça ballotte, que ça pendouille, qu’on ne va voir que ça.
Surtout quand on a un bonnet C et au delà.

C’est décidé : je ne porte plus de soutien-gorge !


Alors, Cap ou pas cap’ ?

Franchement, quand j’ai découvert cette pratique, je me suis dit, «nan, bon là, faut pas exagérer ! »
Puis en me documentant, j’ai révisé mon jugement et je suis (quasi) convaincue que le soutien gorge n’est, au mieux, qu’esthétique; mais plus probablement dangereux.

Pour autant.
Sortir dans la rue, au boulot, en famille, avec les nénés qui ballottent joyeusement sous un tee-shirt…
L’hiver ou à mi-saison, certaines mettent un foulard pour dissimuler un peu la poitrine des regards.
M’enfin faut convenir que ce n’est pas une solution. Je ne veux pas passer mon temps à me cacher.


Alors, au début, je me suis contenté de deux choses :

- dé-serrer tout ça.
Avant, les bretelles étaient au max et l’agrafe au dos : au plus serré.
Donc, j’ai attaché au premier cran et j’ai descendu les bretelles.
Et comme j’ai minci ces derniers mois (sport, alimentation), mes seins ont perdu une taille ( d’un 90C/D à un 90B/C).
Mes soutifs étaient donc un poil trop grand, donc, parfait.

- Me libérer dès que je rentre.
Ça m’arrivait déjà, les week-end où je ne sortais pas, de passer deux jours sans rien.
Mais je ne l’enlevais pas le soir, en rentrant du boulot. Et pourtant, dès qu’on l’enlève, avouez que c’est un soulagement ! C’est fou ce qu’on s’impose finalement. Un espèce de masochisme social …

Et puis, depuis deux mois, j’ai encore fait un pas dans le sans-soutif.
J’ai acheté 2 bandeaux, et une brassière de natation.
Je les porte lorsque j’ai peur de n’être pas à l’aise en public.
C’est à dire lorsque j’ai un entretien, ou un repas de famille un peu guindé.
Le reste du temps, j’ai plusieurs débardeurs en lycra, un peu moulant, qui galbent sans compresser,
et qui, allez, disons-le, cache les tétons.
Je les porte sous mes pulls ou chemisier, pour aller au bureau ou me balader.

Pour le moment, ça me convient, et je ne pourrais pas revenir en arrière.
Mettre un soutien-gorge, et même un bandeau, c’est un peu comme un carcan, totalement inconfortable.

L’inconfort est supportable lorsqu’on le considère comme nécessaire, et utile, et vital.
Mais là ?
Pour quoi ?
Juste pour contenter le regard des autres, pour ne pas choquer leur sensibilité ?
Parce que vraiment, ils passent leurs temps à mater ma poitrine ?
Alors c’est que c’est eux, qui ont un problème, pas moi.

Bon, je dis ça là, parce qu’on est en hiver.
Cet été … je pense quand même que je remettrais mes bandeaux (ok. Je me contredit avec la phrase juste avant. Mais, je suis un paradoxe vivant !)

En vrac, les liens qui m’ont amené à ces réflexions :

Reportage Cherie25, ma vie sans soutif
Légende urbaines et idées reçues sur le soutien gorge
Etude du docteur Rouillon)
Diaporama édifiant
Un autre diaporama
Seins libres
Guide de la débutante pour libérer sa poitrine

Blog d’une femme qui a tenté l’expérience
Exercice de musculation en vidéo à la fin de cet article de Sirene Bio
Soutien gorge : un besoin culturel
En porter, ou pas ?
bloggeuse, dont les impressions rejoignent fortement les miennes
sportive sans soutif 
Témoignage de La Ma’ie

Anya

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