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Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 2. Episodes 6 et 7.

Publié le 27 novembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Goldbergs // Saison 2. Episodes 6 et 7. Big Baby Ball / A Goldbergs Thanksgiving.


Si la saison 2 de The Goldbergs était pour le moment un sans faute, « Big Baby Ball » est peut-être le premier épisode décevant de la saison. En utilisant le dodgeball comme sujet de base pour Adam, la série ne parvient pas vraiment à nous offrir le spectacle que l’on pouvait attendre. Généralement, ce qui fait le succès d’une comédie c’est quand elle nous propose des situations drôles dans lesquelles on peut soit se reconnaître nous, soit notre famille. Et pour le coup, avec le Coach Meller, il y a largement de quoi se rappeler des profs d’EPS un peu irritants sur les bords qui semblent s’acharner encore et encore sur vous. Adam est le héros de cet épisode mais je pense que c’est une bonne idée puisque cela nous donne l’impression de jouer la carte de la redite. En effet, tout ce qui se passe dans cet épisode me rappelle l’épisode de l’an dernier où Adam ne voulait pas aller en cours de sport et Beverly avait alors trouvé un moyen d’aider son fils à ne pas y aller. Le Coach Meller est quelqu’un de cocasse, toujours plein énergie qui donne à l’épisode une certaine forme de rythme mais je trouve que l’épisode en fait peut-être un peu trop sur lui, au risque de plomber complètement l’ambiance.

Mais je n’ai pas envie d’en vouloir au Coach Meller car cela a beau être un personnage intéressant et mal exploité, les scénaristes n’ont pas su en faire bon usage. Ou en tout cas pas dans le bon sens. L’épisode veut tellement en faire que du coup, cela se transforme en quelque chose d’assez médiocre dans son ensemble. Je m’attendais probablement à trop de choses aussi, surtout que la saison était tellement bonne depuis le début que du coup, je ne pouvais qu’attendre quelque chose de légèrement plus fun et léger que ce que l’on nous a servi. En plus de ça, c’est une vraie redite par rapport à la saison précédente. Le seul bon moment de l’épisode c’est Erica et Barry qui jouent ensemble à un jeu que Barry a spécialement créé et où il est sensé gagner tout le temps. Sauf que forcément, son histoire de jeu va lui jouer des tours quand Erica va prouver à Barry qu’elle peut le gagner même à son propre jeu. La façon de représenter l’expression est tout de même assez cocasse. Mais c’est ce genre de choses que j’aime bien dans cette série. Surtout que l’épisode nous est introduit avec une petite rétrospective des jeux de cette époque.

C’était un montage complètement réussi. Mais c’est aussi un épisode qui permet de rendre Barry assez touchant finalement. J’aime beaucoup ce que la série fait avec lui et j’aimerais bien qu’ils creusent un peu plus cette histoire de Barry-nopoly. Pour ce qui est de l’épisode de Thanksgiving, « A Goldbergs Thanksgiving », la série ne pouvait pas rater l’épisode. Et pour le coup, c’est assez réussi dans son ensemble. J’aime bien, la façon dont la série utilise Marvin, le frère de Murray. Dan Fogler est donc de retour pour une nouvelle aventure et c’est une fois de plus pour de belles et bonnes répliques et un épisode qui sait le mettre en avant. Les interactions avec Adam sont assez réussies, et donnent aussi un arrière goût différent à l’épisode. Adam est forcément par définition plus ou moins le héros de la série alors que c’est lui qui est le narrateur de l’histoire (dans sa version plus âgée, narrée par Patton Oswald). L’esprit de Thanksgiving est dans cet épisode et c’est une très belle occasion de faire de belles choses. La présentation est assez cocasse d’ailleurs, avec cette tradition de faire des plats copieux à base de sucreries en tout genre.

Beverly est dingue mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime. L’intérêt de cet épisode est aussi de donner une place à Murray alors que ce dernier n’était pas si intéressant que ça ces derniers temps. En effet, j’étais déçu de voir que Murray ne servait finalement plus à grand chose. Mais c’est aussi un épisode pour confronter la mère et la fille. J’aime bien le côté rebelle d’Erica étant donné que c’est le seul personnage qui semble pouvoir tenir tête à Beverly (même si cette dernière est tout aussi maligne). Ainsi, ces deux épisodes de The Goldbergs nous prouvent tout simplement que la série sait très bien ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle peut faire.

Note : 4.5/10 et 8/10. En bref, de la déception naît toujours la surprise.


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