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Le Worldshaker de Richard Harland

Publié le 05 juillet 2014 par 100pour100lecture

Bonjour!

J’espère que vous passez de bonnes vacances et pour ceux dont ça n’est pas encore le cas je vous souhaite bon courage! :) Maintenant que le brevet, le bac, tout ça, c’est passé vous pouvez vous détendre dans un transat avec un bon livre et je vous recommande Le Worldshaker! ;) J’avais choisi de lire ce livre pour les cours donc la critique est construite un peu différemment et elle est plus complète. J’espère que cela vous plaira! Bonne lecture! ;)

Le Worldshaker de Richard Harland

Éditeur : Hélium pour l’édition française / Allen & Unwin pour l’édition australienne

Illustrateur (de la présente version) : Séverin Millet

Traducteur : Valérie Le Plouhinec

Date de publication originale : 2009

Il s’agit d’un roman de science-fiction, c’est à dire qui élabore des hypothèses sur ce que pourrait être le futur ou aurait pu être le présent ou le passé dans l’état actuel des choses ou des faits passés. On pourrait aussi parler de sous-genre, le steampunk, qui est un terme inventé pour désigner un genre littéraire né au XX ème siècle dans lequel l’action se déroule pendant la révolution industrielle et l’époque victorienne.

C’est un récit in media res (= au cœur de la chose), on rentre directement dans l’histoire. Le narrateur est un narrateur extérieur, il ne prend donc pas part à l’intrigue en tant que personnage (mais en tant qu’entité). L’histoire se déroule sur le « Worldshaker », un gigantesque mégalonef (un « navire-monde ») habité par des milliers d’anglais et parcourant le monde, par voie maritime aussi bien que terrestre durant la période victorienne, peu après la révolution industrielle du XIX ème siècle.

Le personnage principal se nomme Colbert Porpentine, il est un adolescent de 16 ans amené à succéder à son grand-père comme commandant suprême du Worldshaker à sa majorité. Malgré le fait qu’il soit le personnage principal, il n’est pas à l’acteur principal de ce roman. En effet, dans ce premier tome, ses aventures auront pour lui un but initiatique et il sera guidé par Riff, une jeune fille qui travaille dans les cales du bateau à la solde des aristocrates et est ainsi classée comme « Immonde », considérée comme indigne, impure de la race humaine. Celle-ci l’amènera à s’interroger et à ouvrir les yeux sur cette société si parfaite en apparence et pourtant si cruelle. Interviennent aussi dans ce roman différentes personnes de l’entourage familial de Col : son grand-père Sir Mormus et sa grand-mère Ebnolia , aveuglés par leur soif de pouvoir, son père Orris et sa mère Quinnea qui ne savent faire face au problème et sa sœur Gillabeth qui l’envie et a bien compris que toute cette prétendue harmonie n’est qu’une façade.

Ce livre aborde les thèmes de l’esclavage, de la liberté, de la dictature, du pouvoir, de la révolte, mais aussi de la famille et de l’amour.


       Résumé

       Ce récit retrace l’histoire de Col, un adolescent de 16 ans habitant avec des milliers de nobles anglais, notamment la reine Victoria et son mari, sur un gigantesque navire-monde à la tête duquel il sera bientôt amené à régner. Cependant, alors qu’il se réveille un matin dans sa cabine, il s’aperçoit de la présence d’une Immonde, Riff, qui s’est échappée des cales du navire où elle travaille, exploitée par les aristocrates vivant sur les ponts supérieurs du mégalonef . D’abord horrifié, Col prend conscience que la jeune fille sait parler et est très agile, contrairement à ce que lui a toujours enseigné sa grand-mère, aussi décide-t-il de ne pas alerter pas les officiers de sa présence clandestine. Peu à peu, le doute s’immisce dans son esprit. Comment expliquer la détresse de Riff alors même qu’on lui affirme que les Immondes sont très heureux ainsi ? Dans sa quête de la vérité, Col découvrira la face cachée de cette société…


           Mon avis

     J’ai beaucoup aimé ce livre car l’écriture est agréable, les personnages sont attachants et l’intrigue est bien nouée. L’auteur nous transporte sur ce bateau, pour le moins surprenant à l’époque victorienne en quelques mots et nous invite à suivre le jeune héros dans sa quête de vérité. Il est aussi intéressant de voir que derrière une histoire pour adolescents qui paraît innocente,  l’auteur dénonce des sujets graves tels que la dictature et l’esclavage. Cependant, j’ai trouvé dommage que certains chapitres soient aussi courts, quelques pages seulement, cela casse le rythme…De plus, on ne sait pas grand chose du héros au début du roman, et l’on en apprend pas davantage au fil des pages…

Je conseillerai ce livre à des adolescents principalement, car il s’agit d’un livre pour adolescents , et il s’adresse plutôt à de bons lecteurs car c’est un gros livre. De plus, il y a beaucoup d’aventure, d’action, une pointe d’humour et d’amour. Il est intéressant aussi pour la réflexion qu’il soulève à propos d’une société utopique.


L’auteur

richard harland

          Richard Harland

Richard Harland est né en Angleterre, à Huddersfield en 1947 . Quelques années plus tard, en 1970, il s’expatrie en Australie – où il vit encore actuellement – pour y être musicien folk puis maître de conférence, gardant cependant l’espoir de voir l’un de ses manuscrits publiés, vœu qui se réalisera en 1993 avec la publication de son roman « TheVicar of Morbing Vyle » ( « Le Vicaire de Morbing Vyle »). Depuis, il a publié de nombreux romans de science-fiction pour la jeunesse et est ainsi considéré comme l’un des plus grands romanciers australiens pour la jeunesse. Il a reçu le Prix Tam-Tam Je Bouquine 2011, catégorie Roman avec Le Worldshaker.                                                                            L’idée de ce récit lui vient en rêve lorsqu’il croit tomber dans un gouffre et traverse de nombreux étages occupés par des machines, des rouages, des tuyaux de métal…Plusieurs années après, il concrétise enfin cette idée : le Worldshaker est né ! Avec ce roman, Richard Harland cherche à dénoncer l’esclavage, l’exploitation des enfants – incarnés par le personnage de Riff – , rappelant ainsi les Droits de l’Homme. Il prône aussi l’égalité des classes sociales en montrant le contraste entre la misère dans laquelle vivait le peuple à l’époque victorienne et la richesse des classes bourgeoises et nobles. 



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