Deux nouvelles tranches de tarification dans les équipements municipaux pour ceux qui gagnent encore correctement leur vie, des droits de stationnement en hausse vertigineuse, des propriétaires de résidences secondaires à Paris ou qui cherchent à arrondir leurs revenus grâce à la location de leurs appartements en meublés saisonniers : les bêtes noires d'Hidalgo sont toujours les mêmes. Comme ils ne sont pas logés dans le social et ne votent guère socialiste, ce sont les victimes idéales de la répression d'une municipalité aux abois du fait de la dilapidation des richesses de la ville à un niveau jamais atteint. Evidemment, il n'est pas question pour Hidalgo de renoncer aux subventions clientélistes aux associations de potes ni à ses préemptions d'immeubles : c'est le coeur sacré du socialisme municipal. Les effets pervers de cette politique sont déjà sensibles : la baisse du prix de l'immobilier va s'accélérer, diminuant d'autant les recettes de la fiscalité locale. Il va falloir multiplier les amendes de stationnement, accentuant la répression et le ras le bol citoyen face à des pouvoirs incompétents et sectaires. Sur plusieurs de ces dossiers, la droite parisienne, mal menée par Nathalie Fiasco-Morizet, s'est rangée aux manoeuvres d'Hidalgo. Bah, après tout la démocratie à un coût ...