Du rififi au PS : Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande démissionne de son poste" border="0" title="POLITIQUE > Du rififi au PS : Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande démissionne de son poste" />
Faouzi Lamdaoui I ©MAXPPP / IP3 /Morin Awaad
Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande a présenté sa démission. Il est cité à comparaître en correctionnelle pour "abus de biens sociaux", pour des faits commis entre 2007 et 2008, en lien avec son implication dans une société de transport.Conseiller de François Hollande, cité à comparaître en correctionnelle pour "abus de biens sociaux","blanchiment d’abus de biens sociaux" et "faux et usage de faux" par le parquet de Paris, Faouzi Lamdaoui a présenté sa démission, a annoncé l’Elysée. L’homme, considéré comme un proche du président de la République, abandonne son poste "pour se défendre suite à sa citation en correctionnelle pour des faits remontant aux années 2007-2008". Ancien chef de cabinet pour la présidence lors de la campagne présidentielle de François Hollande, Faouzi Lamdaoui était conseiller "Égalité et diversité" depuis mai 2012. Une enquête préliminaire était ouverte depuis bientôt deux ans.
Au cœur de cette affaire, une société… de transport, Alpha Distributions, nommée Alpha par la suite. Les enquêteurs considèrent que Faouzi Lamdaoui -qui en était officiellement salarié- était en fait le gérant de la susnommée société dont le principal client était un laboratoire photographique. Aujourd’hui, l'homme est soupçonné d’avoir perçu une rémunération supérieure à celle qu’il a déclarée. L’incrimination de "faux et usage de faux" renvoie à l’utilisation indue dans les statuts de la société Alpha, de la signature d’une femme, Naïma Belaïd, qui avait porté plainte pour "faux" en 2012. Un des frères du prévenu est également cité à comparaître pour "blanchiment d’abus de biens sociaux". Il était titulaire d’un compte sur lequel ont été versées des sommes provenant de la même société.
Cette nouvelle affaire, qui salit une fois de plus le gouvernement, intervient deux semaines après la démission d’un autre proche du président, le secrétaire d’État aux Anciens combattants Kader Arif, soupçonné de favoritisme dans un dossier d’attribution de marchés publics. La présidence Hollande a d’ores et déjà connue plusieurs affaires judiciaires retentissantes dont plusieurs membres de son équipe, tels l’ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, l’éphémère secrétaire d’Etat, Thomas Thévenoud, ou encore le conseiller du premier cercle Aquilino Morelle.FG