Nous blâmons le gouvernement et même la société mais avant de blâmer les autres il faut se rappeler que nous sommes société. Rester derrière son écran et critiquer les autres n’a aucun impact, sauf pour votre ego si vous récolter un bon nombre de likes sur votre statut.
Magazine Société
Depuis quelques jours, une campagne d’affichage urbain créé la polémique. Cette campagne met en avant des situations du quotidien des tunisiens comme la pauvreté, la saleté dans les rues ou même le terrorisme en ajoutant à chaque fois le mot « provisoire ». On dirait que cette campagne est un clin d’œil au président provisoire Moncef Marzouki. Fin de la polémique ou presque avec de nouvelles affiches avec des messages appelant le peuple à s’unir.Tout cela est beau mais réellement, avons-nous besoin d’une campagne d’affichage « inconnue » pour nous rappeler des problèmes du pays ou pour nous rappeler que nous sommes tous tunisiens et que nous devons nous unir ? Chaque jour, dans la rue, dans les cafés, dans les transports publiques nous parlons de politiques ; désormais nous sommes tous des analystes politiques. Chacun exprime son avis et son point de vue à sa manière, certaines personnes présentent des arguments, d’autres insultent ceux qui les contredisent et ainsi de suite.Les tunisiens s’expriment aussi sur les réseaux sociaux qui ont été augmenté d’audience et ce depuis la « révolution ». Les réseaux sociaux étaient aussi un pilier dans les dernières campagnes politiques pour communiquer avec « le peuple » mais aussi pour manipuler l’opinion des internautes.Sur les réseaux sociaux, les internautes s’expriment, soutiennent des partis ou des personnalités politiques, parfois des causes, analysent l’actualité du pays (économique, politique ou même sportive ou culturelle) et même s’indigent pour une situation, expriment leurs deuils et pleurent leur Tunisie.La situation est critique et l’heure est grave (oui j’ai osé utilisé cette phrase ) et plusieurs d’entre nous s’attendent que le gouvernent ou le nouveau gouvernement inverse cette situation et change la donne. Dans ce cas je pose une question : croyez-vous au miracle ? Parce que tout simplement un miracle pourra permettre au nouveau gouvernement de changer complètement la situation en un temps record.