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Vincent Péricard ou le talent gâché

Publié le 19 novembre 2007 par Actifoot

Vous avez certainement déjà entendu parler d'un certain franco-camerounais Vincent Péricard, ne serait-ce que pour ses exploits extra sportifs. Bien qu'on lui reconnaisse cependant un rôle "accessoire" de joueur de football, il est régulièrement dans le collimateur des forces de l'ordre britanniques. Revenons sur le parcours chaotique d'un ancien grand espoir du football français.
On aurait pourtant espéré un avenir meilleur pour un joueur qualifié d' "homme qui vaudra des milliards" dans une émission de Julien Courbet. En effet, mis en lumière en 2000 pour son transfert à la Juventus de Turin à 18 ans, Péricard suscita alors beaucoup d'espérances. Malheuresement obligé de faire banquette pendant 2 ans, il sera néanmoins gratifié d'une participation en C1 avec la Juve. Il se contentera alors de jouer en équipe B, quitte à sombrer dans l'anonymat.
En 2002, Vincent choisit Porthmouth comme voie de recyclage. Sa première année en Premiership est assez satisfaisante : 9 buts en 32 matches. Mais des blessures à répétition l'empêcheront de rééditer cette performance au cours des deux prochaines saisons. Il épouse ensuite la Football League Championship (ligue 2 anglaise) en rejoignant Stoke City et commenca à sombrer.
Quatre mois de prison ferme, c'est la peine prononcée en août 2007 par la Justice britannique à l'encontre de l'ancien stéphanois pour avoir menti suite à un excès de vitesse. Sans oublier bien sûr que Péricard avait déjà fait l'objet de deux suspensions de permis ! Il sortira provisoirement de prison fin septembre dans le cadre de la liberté surveillée, la contrepartie sera le port d'un bracelet électronique. Comble de malchance, un disfonctionnement du "mouchard" le reconduira en zonzon début octobre. Après vérification et enquête, Vincent Péricard sera enfin remis en liberté fin octobre.
Malgré cette mauvaise publicité, son club de Stoke City lui manifeste tout son soutien en lui promettant un retour rapide parmi l'effectif. Signe évident que Vincent Péricard, à 25 ans a encore du talent à exprimer ; tout en espérant que cette expérience l'ait fait mûrir.

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