The Flash // Saison 1. Episode 9. The Man in the Yellow Suit.
Dans cet épisode il y avait énormément de choses. Peut-être un peu trop mais disons que c’est une façon de nous faire patienter jusqu’au retour de la série fin janvier. Il y a tout de même énormément de très bonnes choses dans cette série et c’est une excellente nouvelle. « The Man in the Yellow Suit » est surtout là pour changer la donne, nous dire que The Flash n’est pas une série minimaliste mais une série ambitieuse qui a les moyens de ses ambitions. L’épisode fait donc dans le grand déballage et cela délivre quelque chose de merveilleux. Firestorm est tout de même quelqu’un que j’ai hâte de voir bien plus dans la série. C’est à mon sens l’un des personnages qui a le plus de potentiel en plus de Captain Cold. Ce qui est étrange tout de même c’est que les deux meilleurs personnages récurrents de The Flash sont deux personnages aux polarités complètement opposées. Mais ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus important dans cet épisode puisque tout le monde s’apprête à fêter Noël et le Reverse Flash (dont le nom n’est pas encore effectif dans la série) est de retour à Central City afin de voler un appareil spécial. Forcément, du point de vue du Reverse Flash, je dois avouer que je résultat est tout de même assez passionnant.
Surtout que dès le début de l’épisode on est rapidement plongés dans l’univers. Entre la 7ème et la 8ème minute, nous avons même droit à des séquences assez surprenantes qui donnent tout de suite envie de voir un peu plus l’épisode. Je trouve que The Flash a su plutôt bien intégrer le fait que l’on avait besoin d’affaires de la semaine, de mystères et de développement personnages, tout cela dans un seul et même épisode. Je trouve que globalement, l’épisode parvient à maîtriser à merveille tout ce que la série peut faire. En plus de ça, cela permet de développer la mythologie de fond en comble. C’est une épisode qui cherche donc à nous en dire beaucoup, beaucoup trop parfois, mais ce n’est pas vraiment une mauvaise idée. Bien au contraire, je trouve que globalement l’épisode parvient à conserver une certaine forme de rythme dans les deux épisodes. Tout ce qui se déroule dans cet épisode fonctionne avec une certaine efficacité même si l’épisode veut trop en faire, dans tous les sens. Après le cross-over entre The Flash et Arrow, la série aurait très bien pu revenir à quelque chose d’un peu plus classique mais au contraire, elle cherche à faire monter la pression d’un cran et c’est pour ça que le rythme est assez soutenu, délivrant tout un tas d’éléments pour la seconde partie de la saison.
Je sais bien qu’il y en a un peu trop mais bon, ce n’est pas une mauvaise idée. L’humour n’est peut-être plus aussi présent que dans les 7 premiers épisodes de la saison mais c’est un mal pour un bien, simplement pour que l’on entre dans le vif du sujet. C’est là que Wells devient forcément quelqu’un de bien plus intéressant et qu’il est un peu mieux intégré à la série. Au début je me souviens que ce n’était pas un personnage qui avait réellement d’intérêt sauf pour le cliffangher du début de la saison. Maintenant que l’on en voit et connait un peu plus, c’est tout de suite beaucoup plus efficace. L’épisode cherche également à installer les futurs problèmes de méchants de la seconde partie de la saison. Après tout Central City se doit de se donner les moyens de la réussite et j’adore ça. Caitlin de son côté rencontre une ancienne connaissance à elle, histoire de nous en dire un peu plus. C’est quelque chose qui me plaît car le personnage de Caitlin a justement besoin d’être un peu plus développé. Au fur et à mesure que l’épisode avance, on en apprend de plus belles sur tout et rien. peut-être un peu trop d’ailleurs car à jouer la carte du trop plein, on finit sur les rotules et le téléspectateur a donc le cerveau en compote. Moi il va bien me falloir le mois de pause pour tout digérer.
Note : 8/10. En bref, bien que l’épisode en fasse des tonnes, c’est réussi.