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Critiques Séries : Chicago P.D. Saison 2. Episodes 8 et 9.

Publié le 13 décembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago P.D. // Saison 2. Episodes 8 et 9. Assignment of the Year / Called in Dead.


Souvent sous estimée, Chicago P.D. est une série policière pour laquelle j’ai beaucoup d’affection. En effet, elle a su capturer tout ce que j’ai envie de voir dans une série policière de ce genre là et ce n’était pas gagné au premier abord. Ces deux épisodes m’offrent donc de nouvelles perspectives intéressantes pour les personnages et leur développement même si ce n’est pas tout fait avec la plus grande subtilité ou efficacité. En tout cas, ce dont je suis heureux c’est avant tout du fait que l’on cherche réellement à développer les personnages et que le tout fonctionne. Halstead et Lindsay vont se retrouver dans ce nouvel épisode dans une situation inconfortable alors qu’ils enquêtent sur la mort d’un deader de diamants. Forcément, le tout joue la carte assez classique sans trop chercher à faire dans la nouveauté. Le but de cet épisode à proprement dit est avant tout de faire suite au cross-over que l’on a pu voir avec l’épisode 7. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose que de reprendre la série de façon plus légère même s’il n’y a rien de léger. Disons que c’est moins agité sur les émotions et que les choses sont surtout rythmées en termes d’action. Il n’y a pas grand développement des personnages dans « Assignement of the Year » et je me dis qu’au fond ce n’est pas une mauvaise idée.

Tout cela permet encore une fois de remettre Antonio au centre des histoires. Ce dernier est tout de même l’un des personnages qui est cité à toutes les sauces. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose mais disons qu’il faudrait peut-être aussi penser à changer légèrement le disque au risque de se répéter un peu trop. Malgré tout on ne peut qu’être séduit par le fait que Halstead et Lindsay se retrouvent dans cette situation. Après tout quand ils ont signé pour devenir flics ils savaient très bien pour quoi ils signaient. Et puis le personnage de Lindsay est bien utilisé. Sophia Bush a gagné en assurance au fil des épisodes mine de rien. C’est une force de cette série, de parvenir à faire évoluer les choses de façon assez simplistes avec les personnages. C’est d’ailleurs elle qui va se retrouver plus ou moins au centre du dernier épisode de l’année alors qu’une femme mystérieuse est en train de faire une overdose d’héroïne dans sa baignoire. La séquence était à la fois drôle et alarmante. En effet, on ne sait pas trop à quoi s’attendre mais c’est ce qui rend le tout réellement intéressant finalement. En tout cas, je n’en attendais pas moins de la part de la série. Quoi qu’il en soit, je ne sais pas trop dans quelle direction Chicago P.D. compte aller mais je suis heureux du résultat.

Car le résultat est là. L’épisode fonctionne et nous plonge dans son univers glauque et violent avec une certaine aisance. L’ambiance est donc présente et c’est probablement ce qui fait la plus grande force de cet épisode. Il y a tout un tas de facilités, déjà installées dans l’épisode précédent, mais ce n’est pas bien grave car ce n’est pas ce qui compte. Bien au contraire, ce qui compte le plus dans Chicago P.D. c’est plus ou moins le reste et je m’y attendais. Par ailleurs, ce que j’ai hâte de voir maintenant c’est comment tout ce que l’on a pu voir jusqu’à présent va prendre forme dans la suite de la saison. Cela va forcément influer sur Lindsay, compter sur la toute fin de l’épisode où Burgess se fait tirer dessus. Je pense qu’il serait intéressant de liquider un peu du personnel d’ici la fin de la saison 2 pour renouveler l’air dans la saison 3. Car je vois mal Chicago P.D. garder des personnages qui sont à mon sens un peu superflus. C’est à que je vois Burgess comme un personnage superflu même si c’est quelqu’un qui a son intérêt dans l’univers. Reste donc surtout tout un tas de questions en suspend. Cet épisode installe aussi pas mal de violence histoire de nous démontrer qu’au fond la série n’a pas oublié de nous divertir de ce point de vue là. Ce n’est pas bête et cela permet aussi de garder le téléspectateur éveillé.

Note : 4.5/10 et 6.5/10. En bref, deux épisodes différents entre déception et réussite.


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