American Horror Story : Freak Show // Saison 4. Episode 9. Tupperware Party Massacre.
Je crois que c’est assez dingue car Ryan Murphy et Brad Falchuk ne semblent pas avoir compris ce qu’il y a de plus important et de plus intéressant dans cette saison 4 de American Horror Story. L’épisode précédent était terriblement décevant, enchaînant tout un tas de choses sans que cela soit réellement réussi. Cet épisode, écrit par Brad Falchuk parvient à faire des choses légèrement plus consistante, notamment autour du personnage de Dandy Mott que l’on doit voir comme un maniaque, un cinglé capable de tout et surtout de tuer. Dandy est un personnage fascinant car il ne semble pas raisonner de façon logique. Il est capable de se créer sa version de Bett et Dot avec le corps de sa mère et d’une autre femme. Tout cela créé forcément tout un tas de moments où l’on a l’occasion de voir la folie des personnages. C’est Regina qui se retrouve au milieu de tout ça. La pauvre, elle va même perdre la vie de la main d’un homme que a spécialement engagé pour tuer à sa place. Dandy ne peut pas se salir les mains finalement. Gabourey Sidibe n’a jamais vraiment servi à quelque chose dans la série, ce qui est problématique mais bon, ce n’est pas bien grave car ce n’est pas ce qu’il y a de plus important dans l’épisode.
Dandy va également rendre une petite visite à Maggie, toujours incarnée par une Emma Roberts resplendissante. Je trouve presque dommage qu’elle n’ait un rôle que très secondaire dans la saison car l’on ne peut pas dire qu’elle soit un personnage du premier plan. Ce n’est pas grave mais étant donné que Emma Roberts est depuis deux ans l’un des atouts de American Horror Story, j’aurais aimé qu’elle soit un peu plus utilisée, tout simplement. Par ailleurs, Jimmy va confronter Dandy au sujet des jumelles et du fait qu’il était le second clown sauf que Dandy n’est pas à une vengeance prêt et son côté maléfique n’a donc de cesse de ressortir encore et encore. A côté de ça, Jimmy Darling est accusé et arrêté pour les meurtres de ces femmes. C’est assez simpliste comme arrestation mais cela reste tout de même assez cohérent avec ce que American Horror Story tente de faire de ce personnage. Jimmy est quelqu’un pour qui on a besoin d’avoir de la compassion et Evan Peters est très bon dans ce registre là. Mais l’on ne peut pas dire que Evan Peters ait fait grand chose d’autre et surtout qu’il ait de la chance avec ses personnages dans cette série. Il finit toujours par se faire arrêter, se retrouver dans une sale position, etc. On avait pu le voir dans Murder House et Asylum (l’an dernier ne compte pas de toute façon).
Elsa et Stanley retrouvent les soeurs Tattler qui vont leur dire que les freaks ne sont pas vraiment en sécurité. Le duo Elsa et Stanley est l’un des meilleurs de la saison. Si c’est en grande partie pour le style que cela impose, c’est aussi car les dialogues et le travail qui est fait autour de ces deux personnages fonctionne terriblement bien. Je ne m’attendais pas forcément à ce que American Horror Story aille dans ce sens là mais c’est parfait. Surtout que cela permet aussi de remettre les soeurs Tattler sur le devant de la scène même si je ne suis pas encore complètement convaincu de leur utilité. La dualité qu’il y a chez ces soeurs, le fait qu’elles n’ont pas la même vision des choses de l’une comme pour l’autre c’est assez sympathique. Finalement, ce nouvel épisode de American Horror Story était un peu plus efficace et réussi que le précédent. En grande partie car il parvient à associer tout ce que les personnages sont et font, sans compter que chacun apporte son petit plus à la table des freaks. Ce qui manque peut-être à cet épisode c’est d’un peu plus de cohésion. Ce n’est pas mauvais mais l’on aurait peut-être apprécier quelque chose de légèrement plus… terrifiant car American Horror Story n’a plus d’horreur que le nom dans son titre…
Note : 6.5/10. En bref, un épisode amusant et divertissant mais qui encore une fois laisse la série perdre son côté terrifiant…