Magazine Médias

MONDE / TERRORISME > Prise d'otages à Sydney : le cauchemar prend fin... mais jusqu'à quand ?

Publié le 16 décembre 2014 par Fab @fabrice_gil

MONDE / TERRORISME > Prise d'otages à Sydney : le cauchemar prend fin... mais jusqu'à quand ? Prise d'otages à Sydney : le cauchemar prend fin... mais jusqu'à quand ?" border="0" title="MONDE / TERRORISME > Prise d'otages à Sydney : le cauchemar prend fin... mais jusqu'à quand ?" />

AFP / William West

Les forces de l'ordre australiennes sont intervenues contre l'homme armé qui a retenu une trentaine de personnes pendant plusieurs heures. Il s'agirait de Man Haron Monis, impliqué dans plusieurs affaires.
Après plusieurs heures de négociations, la police australienne a lancé un assaut peu après 2h du matin (16h Heure Française métropolitaine) contre le preneur d'otages. Selon les médias, plusieurs détonations ont été entendues et plusieurs otages, sous l'oeil des télévisions, ont réussi à s'échapper. Des brancards ont ensuite été amenés sur place et des personnes évacuées. La police a ensuite fait savoir que l'assaut était terminé, alors qu'une unité de démineurs se trouvait en intervention sur les lieux. Selon la chaine australienne ABC il y aurait deux morts, et trois personnes seraient gravement blessées. Les autorités australiennes affirment avoir identifié le preneur d'otages. Selon The Sydney Morning Herald, il s'agirait de Man Haron Monis. Cet homme de cinquante ans originaire d'Iran serait connu des services de police à plus d'un titre : pour avoir envoyé il y a sept ans des lettres offensantes aux familles de soldats australiens morts, l'année dernière, accusé de complicité dans le meurtre de son ex-femme, et plus récemment, il a fait l'objet d'une cinquantaine d'accusations d'agressions sexuelles survenues à l'époque où il se présentait comme un "guérisseur" pratiquant de la magie noire. Le Telegraphaffirme que les forces de police l'ont très vite identifié, demandant dans un premier temps à certains médias de ne pas révéler son identité.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le preneur d'otage aurait fait irruption chez Lindt café vers 10h du matin (minuit en France). Lourdement armé -selon plusieurs médias, il a affirmé être en possession de deux bombes à l'intérieur de l'établissement et de deux autres dissimulées à l'extérieur-, il aurait retenu une quinzaine de personnes selon les médias, "moins d'une trentaine" selon les autorités. Près de six heures après le début de la prise d'otage, trois hommes étaient sortis en courant de l'établissement, rejoint une heure plus tard par deux femmes, vraisemblablement employées du café. Si les autorités restent prudentes quant à ses motivations, la piste terroriste est privilégiée. Dans trois vidéos non authentifiées envoyées ce midi (heure française) aux médias australiens, le preneur d'otages réclame, par l'intermédiaire de ceux qu'il retenait, d'avoir une conversation avec le Premier ministre, Tony Abbott, d'obtenir un drapeau de l'organisation terroriste Daesh et que les médias insistent sur le fait qu'il s'agit d'une attaque terroriste. Visiblement apeurée, la voix chevrotante, les trois jeunes femmes se tiennent dans la vidéo debout devant un drapeau noir avec une inscription en caractères arabes. Celui-ci a été plaqué par des otages contre une fenêtre de l'établissement. Il s'agirait de la shahada, ou profession de foi musulmane: "Il n'y a de Dieu qu'Allah et Mahomet est son prophète". "Nous ne connaissons pas les motivations de l'auteur, nous ne savons pas s'il agit pour des motifs politiques mais de toute évidence, il existe des éléments allant dans ce sens", a déclaré le Premier ministre australien Tony Abbott.  L'Australie, engagée aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre l'organisation Daesh (EI), est sur les dents depuis qu'elle a relevé en septembre son niveau d'alerte face à la menace terroriste représentée par les combattants jihadistes australiens de retour d'Irak et de Syrie.FG 

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Fab 4306 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines