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XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014

Publié le 17 décembre 2014 par Sudrugby
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 1. Marcos AYERZA (Argentine - Leicester, ENG)
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 2. Agustin CREEVY (Argentine - Worcester, ENG)
    Crédit Photo: Panoramic
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 3. Sekope KEPU (Australie - Waratahs, AUS)
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 4. Brodie RETALLICK (Nouvelle Zélande - Chiefs, NZL)
    Crédit Photo: PA Sport
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 5. Victor MATFIELD (Afrique du Sud - Bulls, RSA)
    Crédit Photo: Icon Sport
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 6. Marcell COETZEE (Afrique du Sud - Sharks, RSA)
    Crédit Photo: Icon Sport
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 7. Richie MCCAW (Nouvelle Zélande - Crusaders, NZL)
    Crédit Photo: Photosport
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 8. Duane VERMEULEN (Afrique du Sud - Stormers, RSA)
    Crédit Photo: Patrick Bolger/Getty Images
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 9. Aaron SMITH (Nouvelle Zélande - Highlanders, NZL)
    Crédit Photo: Photosport
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 10. Bernard FOLEY (Australie - Waratahs, AUS)
    Crédit Photo: PA Sport
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 11. Julian SAVEA (Nouvelle Zélande - Hurricanes, NZL)
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 12. Malakai FEKITOA (Nouvelle Zélande - Highlanders, NZL)
    Crédit Photo: Getty Images
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 13. Tevita KURIDRANI (Australie - Brumbies, AUS)
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 14. Ben SMITH (Nouvelle Zélande - Highlanders, NZL)
  • XV Type “Sud Rugby” de l’année 2014 15. Willie LE ROUX (Afrique du Sud - Cheetahs, RSA)
    Crédit Photo: Russell Cheyne/Reuters

1. Marcos AYERZA (Argentine / Leicester Tigers, ENG)@miayerza

Marcos Ayerza Pumas Argentina Argentina Leicester

Marcos Ayerza

Déjà impressionnant avec les Pumas l’an dernier, le joueur du Leicester a encore démontré tout son talent cette année. Considéré comme l’un des tous meilleurs piliers gauche en activité, il a été un des grands artisans de la réussite en mêlée des Argentins (90% de réussite lors du TRC 2014). En club, il a atteint les demi-finales du championnat pour finalement chuter face au futur champion. En conflit avec Daniel Hourcade comme un certain seconde ligne Toulousain, il a su mettre de l’eau dans son vin et s’est rendu disponible pour son pays avec le succès que l’on connaît. Les “étonnantes” bonnes sorties successives de la mêlée Australienne permettent à James SLIPPER (Australie / Reds, AUS) de figurer sur le banc de cette équipe type. Avec 63 sélections au compteur à seulement 25 ans, il est désormais vice capitaine de la franchise du Queensland ainsi que des Wallabies.

2. Agustin CREEVY (Argentine / Worcester Warriors, ENG)@agustincreevy

Agustin Creevy Worcester Argentine

Agustin Creevy

Certains sont des capitaines de vestiaires, d’autres sur le terrain. Et bien avec Agustin Creevy c’est les deux. Propulsé à ce poste par Hourcade, alors que sous l’ère Phelan il n’était même pas titulaire (Fernandez-Lobbe étant le capitaine et Eusebio Guinazu le titulaire), il a démontré son importance dans le groupe des Pumas. Son match contre la France est un exemple de combativité sur le terrain (17 plaquages, et un impact impressionnant dans les rucks), mais aussi pour motiver ses coéquipiers dans les vestiaires. Son speech d’avant-match était clair : No me importe un carajo como terminan el partido,que se rompen el culo (J’en ai rien à branler dans quel état vous terminez le match, mais cassez vous le cul). Le Sud Africain Bismarck DU PLESSIS (Afrique du Sud / Sharks, RSA) a également été cité après sa belle saison en Super Rugby comme au niveau international. S’il n’a pas été le meilleur cette saison, il reste le talonneur le plus complet de la planète ovale. A noter aussi la formidable progression de Dane COLES (Nouvelle Zélande / Hurricanes, NZL) aussi bien avec les Hurricanes qu’avec les All Blacks. Précis, technique et surtout mobile, Coles fait désormais parti des meilleurs talonneurs de la planète et est passé premier dans la hiérarchie des hommes en noir.

3. Sekope KEPU (Australie / Waratahs, AUS)@SekopeKepu

Sekope Kepu Wallabies Waratahs Randwick

Sekope Kepu

Non, vous ne rêvez pas, nous avons bien nommé à l’unanimité un pilier droit… Australien! Cela pouvait paraître invraisemblable il y a quelques saisons mais Sekope Kepu s’est finalement imposé à droite de la mêlée aussi bien avec les Wallabies qu’avec les Waratahs en Super Rugby. Après plusieurs saisons plus ou moins réussies et une étiquette de Wallaby franchement fragile, il semble avoir trouvé sa voie. Kepu se plaît effectivement à merveille dans ce rugby de passes et d’initiatives qu’a mis en place Michael Cheika à Sydney et qu’il souhaite reproduire avec les Green and Gold. Il ne fait certes pas partie de ces piliers rudes à l’ancienne chers aux supporters français, mais c’est un joueur mobile, actif dans les rucks et utile au soutien et balle en main. Sa tenue en mêlée s’est également nettement améliorée à l’image de toute la mêlée Australienne.

4. Brodie RETALLICK (Nouvelle Zélande / Chiefs, NZL) – @BrodieRetallick

Brodie Retallick Chiefs Super Rugby

Brodie Retallick

L’homme de l’année, tout simplement. Certains voyaient une surprise dans la nomination de Retallick comme meilleur joueur de l’année par l’IRB. Pas nous. Le triomphe de Retallick ne doit rien au hasard, il ne fait que concrétiser un processus déjà entamé depuis une bonne vingtaine d’année : la mutation du poste de deuxième-ligne. Et d’ailleurs, Retallick ne doit pas faire oublier Sam Whitelock son compère du second row des Blacks, lui-aussi dans cette lignée. Désormais ultra-complet, le deuxième-ligne archétype du rugby moderne est très mobile, habile balle en main et surtout prend place au cœur du système de jeu au même titre qu’un centre ou qu’un demi. Les secondes lignes font désormais beaucoup de passes et les font bien ; leur jeu debout permet bien souvent de transformer le jeu et de fixer des défenses. Et qui de mieux que Retallick pour illustrer ce nouveau phénomène ? Juste une stat : Retallick pendant le Four Nations, c’est quasiment 8 passes par match. Presque autant que Conrad Smith. Brodie Retallick est le Gary Whetton ou le Ian Jones d’aujourd’hui. Mais en plus puissant, plus actif, plus explosif, meilleur plaqueur, meilleur sauteur, meilleur porteur de balle. Retallick sait tout faire et le fait vite et bien. Que ce soit avec les Chiefs ou avec les Blacks, Retallick a toujours été à la pointe du combat, juste dans ses choix et s’incarne en leader naturel. Un joueur parfait en somme.

5. Victor MATFIELD (Afrique du Sud / Bulls, RSA)@VictorMatfield

Victor Matfield Bulls Super Rugby

Victor Matfield

Papy fait de la résistance! Quand en début d’année Victor Matfield a annoncé son retour à l’âge de 37 ans, je dois bien reconnaitre avec été plutôt circonspect quand à ses chances de briller dans ce rugby devenu plus physique et plus agressif. Au final il n’a pas fait que rechausser les crampons pour dépanner : il redevenu Springbok. Ses qualités de capitaine de touche qu’on lui connait sont restées intactes tout comme son leadership sur le terrain. Il devrait être l’un des principal relai d’Heyneke Meyer auprès des joueurs la saison prochaine après la grave blessure de Jean de Villiers et les retraites internationales de Bakkies Botha et Jaque Fourie. Également cité, Rob SIMMONS (Australie / Reds, AUS) est devenu incontournable cette saison avec les Wallabies au point d’avoir poussé son ancien mentor James Horwill sur le banc. Classé parmi les meilleurs en touche aussi bien en Super Rugby qu’en Rugby Championship, il vient de franchir la barre des 50 sélections internationales.

6. Marcell COETZEE (Afrique du Sud / Sharks, RSA)@marcell_coetzee

Marcell Coetzee Sharks Super Rugby

Marcell Coetzee

Après des débuts prometteurs en 2012, Marcell est rentré dans le rang en 2013, la faute à un Super Rugby délicat avec les Sharks de John Plumtree et aux excellentes performances de Francois Louw avec le maillot des Springboks. L’arrivée de Jake White à la tête de la franchise de Durban l’a poussé à s’améliorer en défense et se densifier physiquement. Sa polyvalence en troisième ligne couplée aux blessures successives de Willem Alberts, Francois Louw voire Schalk Burger lui a permis d’emmagasiner du temps de jeu avec les Boks et de briller toute la saison. Mobile, redoutable plaqueur et abattant un gros travail dans les rucks, il a aussi démontré sa capacité à faire avancer son équipe et s’est montré très adroit. On lui reconnait également une aptitude pour les offloads assez rare chez un avant. S’il souhaite conserver son poste face à des Louw et Alberts en forme et ayant la préférence d’Heyneke Meyer, il devra briller avec les “nouveaux” Sharks de Gary Gold.

7. Richie MCCAW (Nouvelle Zélande / Crusaders, NZL)

Richie McCaw Crusaders Super Rugby

Richie McCaw

Ils semblent bien loin les détracteurs de McCaw pensant que le capitaine des Blacks était en perte d’influence au haut niveau. Malmené il est vrai ces dernières années par la fatigue et les blessures, McCaw a réalisé une année digne de ses plus grandes. Peu affuté et en recherche de temps de jeu durant le Super Rugby, McCaw a entamé le Four Nations dans une position disons quelque peu délicate. Mais n’est pas McCaw qui veut. Le flanker est revenu à son meilleur niveau. Plaqueur sans relâche, éternel soutien, fetcher de premier plan, inspiration sur et hors du terrain, McCaw est toujours aussi performant quoi qu’on en dise. McCaw pendant le Four Nations c’est 13 plaquages par match, 6.3 courses, 16m parcourus balle en main, 1.3 ballons grattés et 1 essai tous les deux matchs. Du McCaw tout craché. On pourra toujours critiquer sa manie à se faire pénaliser (tout de même 1.3 pénalités par match). Mais c’est sans doute ce qu’il faut pour en faire un aussi bon gratteur et un ralentisseur de balle dans les rucks.

Présent dans nos équipes types 2012 et 2013, Michael HOOPER (Australie / Waratahs, AUS) s’est fait devancer par le retour en forme du maitre du hors jeu. Révélation il y a 2 ans, simple doublure de David Pocock pour beaucoup, Michael est devenu vice capitaine des Waratahs, vainqueurs du Super Rugby 2014, mais surtout capitaine des Wallabies. Son profil plaqueur/coureur/gratteur n’est désormais plus un secret et le retour d’un Pocock enfin épargné par les blessures pourrait faire naître une opposition digne de la rivalité Phil Waugh/George Smith des années 2000.

8. Duane VERMEULEN (Afrique du Sud / Stormers, RSA)@duane_vermeulen

Duane Vermeulen Stormers Western Province Springboks

Duane Vermeulen

Encore une nouvelle saison éblouissante pour le numéro 8 des Springboks Duane Vermeulen. Si l’an passé Kieran Read avait survolé la compétition à son poste, il en est de même pour Duane en 2014 qui a été titularisé lors de toutes les rencontres de l’Afrique du Sud (13 matchs). Tel un David Pocock qui devra batailler pour écarter Michael Hooper s’il est enfin épargné par les blessures, Pierre Spies devra mettre les bouchées doubles pour écarter son rival des Stormers. Le capitaine des Lions Warren Whiteley, pourtant excellent cette année, ne s’est contenté que des miettes avec 2 matchs. En plus d’être capable de grandes courses balle en main et de gestes techniques dignes d’un trois quart, Duane a montré une propension à voler les ballons à l’adversaire sur le terrain. Un ball carrier dans le moule du grand André Venter.

9. Aaron SMITH (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – @A_Smith09

Aaron Smith Highlanders Super Rugby

Aaron Smith

Les années se suivent et se ressemblent pour Aaron Smith. Pour sa troisième saison en tant qu’international, Smith s’est imposé comme le meilleur demi de mêlée du monde. Excellent avec les Highlanders (ça n’a pas toujours été le cas), Aaron Smith a continué dans sa foulée avec les All Blacks. Il y est désormais l’une des figures de premier plan, tant ses qualités pèsent sur la réussite et le volume de jeu des Blacks. Très bon animateur, dynamique balle en main, sacré meneur d’hommes, Aaron Smith régale avant tout par sa passe splendide. Affuté physiquement, Aaron Smith possède à 26 ans de belles années devant lui. Et peu à peu rentre dans la légende.

10. Bernard FOLEY (Australie / Waratahs, AUS)@bernardfoley

Bernard Foley Wallabies

Bernard Foley

Dans la lignée de son excellent Super Rugby avec les Waratahs, Bernard Foley conserve notre préférence comme meilleur ouvreur sudiste de la saison. Mais ce choix n’a pas été aussi évident que lorsque nous l’avions nommé meilleur 10 du Super Rugby 2014 il y a quelques mois. L’alternance des ouvreurs chez les All Blacks (entre Cruden, Barrett, Slade voire Carter) et les Springboks (Lambie, Steyn ou Pollard) n’a pas permis de dégager clairement un favori au sein de ces équipes. Mais Foley n’est pas non plus un choix par défaut. Capable d’attaquer la ligne, sans en abuser, il brille avant tout par sa capacité à faire jouer les autres, un atout précieux quand on connaît la qualités et la polyvalence des 3/4 Australiens. En ajoutant à cela ses qualités de buteur et son sang froid (je pense à la pénalité de la gagne à la 78e minute en finale du Super Rugby), Michael Cheika pourrait bien tenir là son 10 pour le Mondial 2015.

Plutôt discret à l’UBB, où il était devancé par Camille Lopez ou Pierre Bernard, et même peu convaincant pour certain, Nicolas SANCHEZ (Argentine / RC Toulon, FRA) s’est pourtant transcendé sous le maillot ciel et blanc. Titulaire pour tous les matchs du Rugby Championship 2014, il termine même meilleur scoreur (52 points). Impérial au pied face à la France, il a surtout été la clé de voûte du nouveau système de jeu mis en place par Hourcade. Fini les chandelles interminables, place au jeu. Son arrivée à Toulon devrait lui être bénéfique, en espérant qu’il fasse taire ses détracteurs.

11. Julian SAVEA (Nouvelle Zélande / Hurricanes, NZL)

Julian Savea Wellington Hurricanes All Blacks

Julian Savea

D’année en année, Julian Savea impressionne. On le savait déjà phénoménal. Il a encore progressé. Toujours aussi puissant, vif et redoutable dans la finition, Savea est désormais excellent en défense. Et on ne parlera jamais assez de ses progrès en défense. C’était l’un de ses seuls défauts (avec le jeu au pied) et il l’a désormais résolu. Plus intelligent dans son placement et plus réactif, il fait parler sa puissance. Vous l’aurez compris, Savea est désormais monstrueux partout et commence réellement à rentrer dans la légende du rugby néo-zélandais. Savea, c’est 30 essais en 33 sélections, série en cours. Le joueur à qui personne n’échappe. On ne le vous le cache pas : c’est sans doute le seul avec Retallick à faire pleine unanimité dans ce XV mondial.

12. Malakai FEKITOA (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL)@MalakaiFekitoa

Malakai Fekitoa Super Rugby Highlanders

Malakai Fekitoa

Unanimement le rookie de l’année. Avant cette saison, Fekitoa n’était « qu’un » simple joueur d’ITM Cup du côté d’Auckland. Certes remarqué et promis à un bel avenir, personne ne pouvait imaginer une telle ascension en à peine un an. Il a franchi les étapes de titulaire en Super Rugby à joueur indispensable aux Highlanders puis meilleur centre de la compétition et il est désormais semi-titulaire chez les Blacks. Il reste derrière Ma’a Nonu dans la stricte hiérarchie des All Blacks mais on comprend bien qu’Hansen compte énormément sur lui pour assurer l’avenir. On ne l’avait vu rayonner qu’en second centre en Super Rugby, il a démontré des qualités quasi similaires à jouer en premier centre. Fekitoa peut ainsi remplacer Ma’a Nonu aussi bien que Conrad Smith. Même facilité et même confiance chez ce joueur qui désormais possède un certain temps de jeu chez les Blacks. La qualité première du joueur d’origine Tongienne reste l’explosivité, la puissance et sa capacité inouïe à gagner des duels. Fekitoa c’est quasiment 4 plaquages cassés en moyenne par match avec les Highlanders, personne n’a fait mieux cette année. Notons quand même que Fekitoa reste un joueur très (trop ?) individuel et qu’il peut certainement gagner dans sa capacité à jouer autour de lui. Son intelligence de placement peut également s’améliorer. Mais, à la rigueur, on peut l’accepter venant d’un rookie. Et Fekitoa n’a pas fini de progresser.

Difficile de ne pas mentionner Nemani NADOLO (Fidji / Crusaders, NZL et NEC Green Rockets, JPN) devenu titulaire cette année en Super Rugby après plusieurs saisons d’errance. Devenu titulaire du côté de Christchurch avec les Crusaders, le Hulk fidjien aura attendu la 7e journée de championnat pour prendre sa place de titulaire. Et c’est là que le festival commence, car en 12 titularisations (+2 en tant que remplaçant) Nadolo a marqué 12 essais, cassé 26 fois la ligne de défense adverse, et piétiné un sacré nombre de joueurs. Comme de plus en plus de joueur, il combine participation à la Top League au Japon avec les NEC Green Rockets et le Super Rugby. Leader de la sélection Fidjienne, il est sur une série de 11 matchs où il a inscrit des points, et pas uniquement au pied.

13. Tevita KURIDRANI (Australie / Brumbies, AUS)@Tevitakuridrani

Tevita Kuridrani Brumbies Wallabies

Tevita Kuridrani

Né sur les iles Fidji en 1991, Tevita Kuridrani n’est arrivé en Australie et plus particulièrement dans le Queensland en 2007. Découvert par Jake White qui l’a rapidement fait signer aux Brumbies en 2012, le cousin de Nemani Nadolo s’est rapidement imposé à Canberra au point de connaître les honneurs d’une première sélection internationale en 2013. Il a depuis enchaîné les titularisations et les observateurs voient en lui le successeur naturel d’un Stirling Mortlock jamais réellement remplacé sous le maillot 13. Puissant et rapide, il est un relais primordial dans une ligne de trois quarts très joueuse où sa capacité à casser les placages fait des merveilles. Il a montré une belle complémentarité avec Israel Folau tout comme avec ses coéquipiers aux Brumbies Matt Toomua et Henry Speight lors de la dernière tournée d’automne. Un joueur dont la marge de progression est encore importante.

14. Ben SMITH (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – @bensmithotago

Ben Smith All Blacks Highlanders

Ben Smith

Ben Smith, c’est la classe à l’état pur, l’allure des illustres arrières All Blacks, le rythme des attaquants les plus fous et l’intelligence de jeu des plus grands de ce sport. Et les mots pèsent. Cette année – comme l’année dernière – Ben Smith a été irrésistible tant avec les Highlanders qu’avec les All Blacks. Il fut à n’en douter l’un des tout meilleurs joueurs du Super Rugby. A tel point qu’Israel Dagg – pourtant titulaire indiscutable chez les Tout-Noirs jusque là – s’est vu un temps recalé de son chevet d’arrière au profit de Ben Smith. Préféré pour sa forme actuelle et sa capacité à s’imprégner de la façon de jouer kiwi, Smith possède surtout une assurance en défense que Dagg n’a que de de façon superficielle. Sans forcément combler ses grosses lacunes en défense, Dagg a pourtant par plusieurs fois regagné sa place de titulaire, poussant Ben Smith sur l’aile droite. S’il peut clairement moins exprimer ses talents sur l’aile, Ben Smith reste un formidable finisseur et un joueur d’instinct tout autant resplendissant. Ben Smith, dans la tradition de jeu néo-zélandaise est peut-être un des derniers représentants d’un rugby fait avant tout de technique, d’intelligence de jeu et d’audace. Chapeau l’artiste.

15. Willie LE ROUX (Afrique du Sud / Cheetahs, RSA)@wjjleroux

Willie le Roux Springboks Cheetahs

Willie le Roux

Dans ce rugby moderne où l’on se focalise un peu trop sur le physique des joueurs, il est rare de voir des rugbymen au physique plus “modeste” briller au plus haut niveau. Wille le Roux est l’une de ces exceptions, d’autant plus qu’il représente l’Afrique du Sud! Polyvalent ailier/arrière rapide et insaisissable, il s’est définitivement accroché au maillot floqué du 15 grâce à l’éclosion de Cornal Hendricks aussi bien aux Cheetahs qu’en sélection nationale à l’aile. Prolifique marqueur d’essais, il a beaucoup bourlingué en Afrique du Sud comme en France avant de s’imposer à Bloemfontein. Pour beaucoup Willie le Roux est désormais considéré comme l’arrière le plut complet de la planète ovale, en particulier grâce à son jeu au pied hérité d’une formation à l’ouverture. Complet car en plus du pied, des skills, de la vitesse on peut ajouter la qualité de son jeu aérien et de ses réceptions de ballons hauts. Légèrement bridé aux Cheetahs où il doit plus s’employer dans les phases défensives, la qualité de ses coéquipiers avec les Springboks lui permet de se lâcher et de laisser parler son talent. Sans surprise Israel FOLAU (Australie – Waratahs, AUS) a également été cité. Moins en vue que la saison dernière où il débutait à XV, l’arrière des Waratahs a essentiellement brillé en Super Rugby où il a terminé meilleur marqueur de la compétition. Il est surtout victime des résultats décevants des Wallabies cette saison mais aussi des éclairs de génie de Willie le Roux!

XV d’Antoine (@Openside_) : 1. James SLIPPER (Australie / Reds, AUS) – 2. Dane COLES (Nouvelle Zélande / Hurricanes, NZL) – 3. Sekope KEPU (Australie / Waratahs, AUS) – 4. Brodie RETALLICK (Nouvelle Zélande / Chiefs, NZL) – 5. Rob SIMMONS (Australie / Reds, AUS) – 6. Marcell COETZEE (Afrique du Sud / Sharks, RSA) – 7. Richie MCCAW (Nouvelle Zélande / Crusaders, NZL) – 8. Duane VERMEULEN (Afrique du Sud / Stormers, RSA) – 9. Aaron SMITH (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 10. Bernard FOLEY (Australie / Waratahs, AUS) – 11. Julian SAVEA (Nouvelle Zélande / Hurricanes, NZL) – 12. Malakai FEKITOA (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 13. Tevita KURIDRANI (Australie / Brumbies, AUS) – 14. Ben SMITH (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 15. Willie LE ROUX (Afrique du Sud / Cheetahs, RSA)

XV de Mathias (@mathiascattaneo) : 1. Marcos AYERZA (Argentine / Leicester, ENG) – 2. Agustin CREEVY (Argentine / Worcester, ENG) – 3. Sekope KEPU (Australie / Waratahs, AUS) – 4. Brodie RETALLICK (Nouvelle Zélande / Chiefs, NZL) – 5. Victor MATFIELD (Afrique du Sud / Bulls, RSA) – 6. Richie MCCAW (Nouvelle Zélande / Crusaders, NZL) – 7. Michael HOOPER (Australie / Waratahs, AUS) – 8. Duane VERMEULEN (Afrique du Sud / Stormers, RSA) – 9. Aaron SMITH (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 10. Nicolas SANCHEZ (Argentine / RC Toulon, FRA) – 11. Julian SAVEA (Nouvelle Zélande / Hurricanes, NZL) – 12. Malakai FEKITOA (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 13. Tevita KURIDRANI (Australie / Brumbies, AUS) – 14. Ben SMITH (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 15. Israel FOLAU (Australie / Waratahs, AUS)

XV d’Adrien (@Sudrugby) : 1. Marcos AYERZA (Argentine / Leicester, ENG) – 2. Bismarck DU PLESSIS (Afrique du Sud / Sharks, RSA) – 3. Sekope KEPU (Australie / Waratahs, AUS) – 4. Brodie RETALLICK (Nouvelle Zélande / Chiefs, NZL) – 5. Victor MATFIELD (Afrique du Sud / Bulls, RSA) – 6. Marcell COETZEE (Afrique du Sud / Sharks, RSA) – 7. Richie MCCAW (Nouvelle Zélande / Crusaders, NZL) – 8. Duane VERMEULEN (Afrique du Sud / Stormers, RSA) – 9. Aaron SMITH (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 10. Bernard FOLEY (Australie / Waratahs, AUS) – 11. Julian SAVEA (Nouvelle Zélande / Hurricanes, NZL) – 12. Nemani NADOLO (Fidji / Crusaders, NZL & NEC Green Rockets, JPN) – 13. Malakai FEKITOA (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 14. Ben SMITH (Nouvelle Zélande / Highlanders, NZL) – 15. Willie LE ROUX (Afrique du Sud / Cheetahs, RSA)


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