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Critiques Séries : The Fall. Saison 2. Episode 6.

Publié le 22 décembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Fall // Saison 2. Episode 6. Episodes Six.
SEASON FINALE


Ce que j’aime bien dans The Fall c’est bien évidemment son duo de tête, Stella et Paul. Ce sont les deux personnages les plus importants de The Fall. Du coup, il était normal que la première partie de cet épisode allait se concentrer sur les deux personnages. On a donc un grande jeu de faces à faces particulièrement jouissifs. La série joue les gros plans, sur les expressions des visages et la façon dont l’un ou l’autre maîtrise le discours. D’un côté Stella quand elle commence à trouver les points faibles de Paul et à lui prouver qu’elle a tout ce qu’il faut pour le mettre au fond d’une prison pour le restant de ses jours. D’un autre côté Paul qui sait très bien à qui il a à faire et qui va donc lui mettre en pleine figure ses problèmes. La série joue énormément avec tout ça mais aussi avec les révélations de Paul sur sa propre existence, sa jeunesse, son passé, etc. Au fond les deux personnages ont quelques similitudes et c’est probablement ce qui rend le tout encore plus intéressant. The Fall ne veut pas trop en faire et du coup il n’y a pas d’esbroufe. Au contraire, tout est fait dans le plus simple appareil. Rien de mieux pour me séduire car le téléspectateur que je suis a douté un peu de cette saison et de sa capacité à nous offrir une fin réjouissante.

J’ai encore plus douté avec l’épisode précédent car je ne savais pas du tout comment cela allait bien pouvoir se conclure (même si la mort de Paul était la conclusion la plus satisfaisante et logique qu’il soit). C’est peut-être aussi une conclusion que l’épisode précédent avait déjà apporté alors qu’une vengeance était née. The Fall cherche constamment à nous amuser de Paul dans cet épisode. Ce dernier sait très bien que sa vie est finie, qu’il n’a plus rein à faire mais justement, il est différent, il nous prouve presque qu’il est quelqu’un de bien et de normal, un peu comme le visage qu’il arborait quand il était avec sa femme au début de la série (et qu’il ne montrait donc pas vraiment son visage sombre aux autres sauf à ses victimes et au téléspectateur). La base même de The Fall était construite là dessus, sur la psychologie des personnages et pour le coup, cet épisode fonctionne en très grande partie là dessus, sur la psychologie de chacun et je trouve ça tout simplement merveilleux. On retrouve alors la boucle et elle est bouclée de façon logique et classique. Finalement il n’y a pas de grandes surprises là dedans mais le cheminement reste tout de même satisfaisant car l’une des réussites de la saison 1 était justement l’éventail de choses que la série pouvait faire sur la psychologie de chacun.

On renoue ici avec tout ça et je dois avouer que je ne pouvais pas demander mieux. Le résultat fait aussi que Stella ne change pas et reste fidèle à elle-même. C’est d’ailleurs une autre de ces bonnes idées que la série a pu avoir et qui change la direction de la saison. Jamie Dornan a tout de même délivré une prestation sans faille tout au long de la saison, de même que Gillian Anderson même si cette dernière était très en retrait et c’est probablement ce qui m’a peut-être laissé un peu de marbre durant les épisodes 2.03 et 2.04 (probablement les pires épisodes de la série qui ont peut-être été aussi une source de chute des audiences de la série). Quoi qu’il en soit, certains personnages ont tout de même eu la part belle et une conclusion sympathique. Je pense aussi à Jim Burns car dans un sens la relation professionnelle avec Stella est assez bien explicitée, sans parler de l’amant de Stella et partenaire de boulot. Pour le coup ce qu’il y a de plus terrible c’est qu’elle préfère se concentrer sur Paul plutôt que sur l’amant avec qui elle passait ses nuits. C’est bien la preuve qu’au fond elle a quelque chose qui ne tourne pas rond chez elle non plus. Si elle était un minimum attachée à ses collègues, etc. elle aurait été vers lui et pas Paul.

Note : 8/10. En bref, fin logique mais réussie.


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