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Le chef de l'Etat devant le Parlement

Publié le 27 mai 2008 par Micheljanva

C'est désormais possible. Réactions :

André Vallini (PS) [cette disposition va] "infantiliser, domestiquer le Parlement. Nous ne pouvons pas l'accepter".

Noël Mamère (Verts) [y voit une] "opération politicienne. (...) Sarkozy n'a qu'une ambition: venir ici, à l'Assemblée nationale et le reste lui importe peu".

Jean-Claude Sandrier (PCF) : "un discours du trône, on n'en pas besoin en République".

Bernard Debré (UMP) [n'en] "voit pas l'intérêt (...) le président peut déjà s'adresser à la Nation par la télévision et aucun ne s'en est privé (...) Devant le Congrès, il va faire un discours de politique générale, il n'y aura pas de vote (...) ce n'est pas le discours du trône de la reine d'Angleterre parce qu'elle même lit le discours du Premier ministre".

Hervé de Charette (UMP) : "le président, en venant devant le Parlement, viendra jouer le rôle du chef du gouvernement. Cela change la nature des choses".

Chantal Brunel, porte-parole de l'UMP : '"il y a des moments où les circonstances appellent une venue du président (...) l'engagement de troupes [ou un ] problème de terrorisme ou une catastrophe naturelle".

Pascal Clément (UMP) : [ ce n'est] "pas pertinent [et ça va] exposer le président à des chahuts ou quolibets".

François Bayrou (MoDem) : "ni une formidable avancée, ni un formidable recul (...) les pouvoirs sont séparés, cela ne veut pas dire qu'il ne communiquent pas entre eux (...) il n'est pas imaginable que le président vienne et s'en aille sans que les assemblées lui répondent".

Lahire


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