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Critiques Séries : Bones. Saison 10. Episode 9. The Mutilation of the Master

Publié le 29 décembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Bones // Saison 10. Episode 9. The Mutilation of the Master Manipulator.


Je pense que la mécanique de Bones montre une nouvelle fois ses limites. En effet, avoir un interne par épisode était une façon au départ d’avoir à chaque nouvel épisode un personnage que l’on allait revoir périodiquement et pas dans tous les épisodes. C’était dans un but de nous donner l’impression que Bones change à chaque épisode et que rien n’est réellement pareil. Sauf que de nos jours cela commence à devenir sérieusement redondant surtout que quand il n’y a qu’un seul interne alors la série tourne un peu en cage. Car le problème de ces personnages c’est que l’on sait maintenant plus ou moins tout de leur vie et que s’ils étaient tous présents (au moins trois) alors on aurait probablement plus de plaisir à prendre car chacun pourrait apporter sa pierre à l’édifice et pourquoi pas inclure peut-être de nouveaux personnages par la suite. Car ce sont des internes mais cela fait presque 8 saisons si mes comptes sont bons qu’ils sont dans cette galère. Vous imaginez 8 ans d’internat pour peut-être avoir un boulot à plein temps ? C’est tout de même assez ridicule et cela ne permet pas vraiment à la série de se renouveler non plus. Wendell est pourtant l’un de mes internes préférés, si ce n’est mon préféré. Son histoire de cancer m’avait assez touché la saison dernière et je dois avouer que cela me touche encore dans cet épisode.

Sauf que voilà, la série ne cherche pas vraiment à utiliser tout ça afin de créer une vraie tension dramatique. Bien au contraire, la série semble aller là où il ne faut pas justement, créant des moments où l’on a plus l’impression qu’ils cherchent à attendrir encore une fois le propos qu’à autre chose. Car c’est l’un des plus gros problème de Bones, elle tente d’attendrir tout le monde avec ses histoires et ce n’est malheureusement pas ce que j’ai envie de voir chez elle. Bien au contraire, j’aimerais bien qu’elle m’offre de nouvelles choses et qu’elle ne cherche pas à constamment m’ennuyer devant tant de bons sentiments. Il faut parfois prendre le taureau par les cornes. Il y a certes la petite claque que l’on envoie à Wendell à la fin de l’épisode qui est plutôt intelligente mais le souci c’est que cela ne semble pas vraiment aller au delà. Du coup, quand on offre un intérêt amoureux à Wendell, c’est uniquement pour faire ce que la série fait déjà avec tous les autres personnages quand elle leur colle des intérêts amoureux : autrement dit, c’est ridicule et surtout terriblement ennuyeux. Je ne dis pas que Wendell est ennuyeux mais disons que son histoire n’apporte rien du tout alors que de se concentrer sur son cancer aurait été plus judicieux.

La série transforme alors ça en accessoire afin de le rendre touchant et de rendre sa relation encore plus crédible. Le cas de la semaine de son côté manquait à l’appel. Disons que je n’ai pas vraiment envie de me souvenir de ce qui s’est passé car il n’y a rien de bien intéressant. Les cas de la semaine ces derniers temps dans Bones sont le point faible de la série. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose surtout quand on est une série policière qui cherche à proposer quelque chose de différent et qui cherche donc à développer tout le reste et notamment ses personnages. Je préfère, dans le registre des bons sentiments la fin de l’épisode et les scènes entre Booth et Brennan. Ce sont les meilleures de la série tout simplement et tout ce que j’attends de la part de Bones. Finalement si Bones ne parvient pas vraiment à se renouveler et si Aubrey est peut-être l’un des rares attraits de la saison cela permet de faire un constat : la série a besoin de faire du ménage parmi ses personnages et rapidement. Peut-être en éliminant Hodgins ou Jessica. Peu importe, il faut ôter un personnage afin d’en ajouter un autre. Cela ne veut pas pour autant dire que le personnage éliminé ne peut pas revenir mais de façon récurrente uniquement.

Note : 4.5/10. En bref, trop en faire ne sert à rien.


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