L’hystérie est enfin retombée. Après 3 « attaques » en France à Joué-les-Tours, Dijon et Nantes, il est bon de se pencher plus objectivement sur les faits. Si les affaires de Dijon et de Nantes semblent actées, on est en droit d’avoir quelques interrogation sur l’histoire de Joué-les-Tours. Premièrement il n’y a aucune corrélation entre les 3 affaires. Deuxièmement: A Nantes l’homme qui a foncé dans la foule était bourré et s’appellait Sebastien S.. Ni barbe, ni Coran, ni djellaba n’ont été retrouvés dans la camionnette. Troisièmement: A Dijon, d’emblée la procureur de la république a écarté la piste terroriste d’un revers de main. L’agresseur avait un (très) lourd passé psychiatrique, 157 passages à l’hôpital… Avec Joué-les-Tours, la première affaire, On a vu un premier ministre bondir tel un cabri en même temps que la fachosphère et les médias (qui font leur travail?). Le Figaro.fr titrait à ce propos (propos sans équivoque): Terrorisme: pour Manuel Valls, jamais la France n’a connu « un aussi grand danger ». (LOL)
Quatrièmement: L’affaire de Joué-les-Tours semblent moins rose pour les médias et l’extrême-droite (et Valls). Le 20 décembre on apprend qu’un jeune de 20 ans se nommant Bertrand Nzohabonayo, fait irruption dans le commissariat et plante son couteau un peu partout en criant « Allah akbar » blessant 3 policiers. Au final, on apprendra (après coup) que c’était un déséquilibré et que la version où il est sensé crier « Allah akbar » est remise en cause par des témoins dont une grande chaine d’info décrochera des aveux de la part d’un homme présent au moment des faits.

Aussi, on apprend que l’interpellation de « Bilal » le converti par les policiers est très musclé. Un cliché est pris devant le commissariat circule alors ainsi qu’une vidéo d’une bavure filmée en 2013. Un des policiers de la bavure était aussi présent lors de l’interpellation au commissariat de Joué-les-Tours. On n’ose pas imaginer que la mort du suspect serait liée à une nouvelle bavure. C’est pour cela que l’enquête doit être déterminante. La famille de Bertrand attend avec l’avocat les images de vidéosurveillance enregistrée lors de l’agression du jeune homme afin de faire définitivement la lumière.
Au final, on aura eu droit à une belle hystérie pour RIEN et une grossière manipulation de la masse friande d’histoires qui font peur. La fachosphère, qui ne cesse de se développer jour après jour, se frotte les mains… Il faudra assumer les conséquences quoiqu’il arrive…
