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Mon top 10 Turquie: N°10: La gastronomie turque

Publié le 04 janvier 2015 par Romain Delannoy

J'avoue être moi-même étonné de mettre la gastronomie turque dans ce top 10 car au début de mon voyage, la qualité n'était pas vraiment au rendez vous entre les fast foods des sites touristiques et les kebabs adaptés aux goûts européens (les kebabs comme chez nous en fait). Puis, je me suis laissé séduire dès mon arrivée en Cappadoce. Dès cet instant, la cuisine turque prenait une toute autre saveur.

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Etalage de douceurs dans les bazars

Pourquoi dans le top 10? Des kebabs servis comme des pachas

Il y a d'abord le matin. Le petit déj est à ce qu'en disent pléiade de nutritionnistes le repas vital, celui qui vous donne l'énergie d'entamer une journée difficile de découvertes. Mais la motivation retombe une fois que j'ai vu concombres, tomates et feta. C'est un peu la collation allemande matinale sans la charcuterie et j'avoue ne pas en avoir été fan. Les immigrés turcs allemands ont pris plus de pouvoir que les français sur ce coup là. Heureusement, ils se rattrapent avec les plats principaux.

Au niveau des plats, on n'y va pas par 4 couloirs de cuisine et on met directement les pieds dans le kebab. Le plat turc auquel tout le monde pense, l'un des rares à jouer des coudes avec les hamburgers de Mac Donald's ou ceux au poulet de KFC. Des kebabs tournant sur une broche, dont les lamelles sont dépecées pour être ensuite enveloppées dans des galettes, il y en a plein Istanbul. Ce serait idiot pourtant de passer à côté des vrais kebabs. Je le mets au pluriel car les kebabs qui m'ont été servis étaient tous différents. Vous vous rendrez bien vite compte que le kebab n'est pas vraiment un plat mais désigne plutôt ce qui sera à base de boeuf ou de poulet, deux viandes chéries par les Turcs. Ainsi, j'ai pu le déguster raffiné avec des poivrons, bouilli mais le top du top, ce sont les kebabs en poterie de Cappadoce. C'est une de leur spécialité sur laquelle les restaurants misent beaucoup. Il faut d'ailleurs souvent réservé pour ce type de plat. En effet, on fait cuire votre poulet ou votre boeuf dans une poterie, ce qui relâche des saveurs exquises. Cette poterie est d'ailleurs cassée devant vous. Quand la cuisine devient spectacle! D'ailleurs, le riz est souvent le féculent qui accompagne, rarement les frites. Avant le kebab, ruez vous sur les mezze. Ce n'est pas un plat à part entière mais une série de mets à savourer avant le plat. Ils sont à base de poisson ou de légumes et pourraient bien vous surprendre. J'ai adoré aussi les gözleme, ces crêpes turques plus sèches que les notres et salées qu'on fourre de pommes de terre, de fromage ou de viande. J'adorais voir les vieilles dames préparer devant nous avec leur plaque de cuisson géante ce petit encas fort sympathique. Pour ceux qui veulent manger sur le pouce à Istanbul, sachez qu'il existe également des sandwichs au poisson préparés dans les bateaux. Pour ceux qui désireraient une destination plus gourmet, je vous indique sans contrefaçon la petite ville de Kalkan où les restaurants branchés devant le port font exprimer tous les talents de leurs cuisiniers. Cette destination est surtout réputée pour ses fruits de mer mais j'avoue avoir fondu pour un sanglier bouilli. 

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Des mezze pour commencer

Passons au dessert ou au goûter. Les glaces sont ici appelées dondurma et sont aussi appétissantes que leurs consoeurs italiennes. Mais là aussi spectacle. Vous vous planterez devant ces glaciers qui vont chercher les glaces comme le serial killer de Souviens toi l'été dernier qui plongerait son pic dans le corps de ses victimes. On les tourne et les retourne, bref, on ne les laisse jamais tranquilles et pour ces petits jeunes, elles sont un attrape minettes. Ici, c'est le mastic mélangé au sucre qui leur donne leur texture particulière. A savoir aussi que ce sont les Turcs qui sont les inventeurs du sorbet. Tout comme le café d'ailleurs dont les Européens ont volé des caisses quand ils ont battu l'Empire ottoman. Les élites l'ont tout de suite adopté. Il n'est pas comme le notre et sa préparation est méticuleuse. Le marc qui reste au dessus donne une touche typiquement turque et j'ai été très surpris en bien, moi qui étais réticent à la base. Mais j'ai encore plus aimé le thé, celui à la pomme car j'aime quand le thé est sucré et les marchands ne cesseront de vous en proposer pour mener à bien leurs transactions. Vous pourrez l'accompagnez de gâteaux turcs comme le baklava, très sucrés et souvent engorgés de miel et de pistache. Il n'y a que les loukoums qui me rebutent, pâteux et me donnant l'impression d'avaler des doses de machine à laver. Et il faut aussi que les Turcs fassent un effort sur leurs cocktails, un de leurs gros points faibles. Bientôt, je vous donnerai les meilleures adresses de ces bons plats.

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Thé à la pomme et baklava: la gourmandise incarnée


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