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Français, comment consulter un médecin quand on est malade à Londres

Publié le 05 janvier 2015 par Emmanuel S. @auxangesetc

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Il est aux environs de 10h, Carmel, Gaspard et moi patientons depuis 10 mn dans une salle d’attente. On est en vacances à Londres. La semaine dernière. Scène anodine pour bon nombre de touristes, attendant l’entrée dans un musée ou le début d’une attraction quelconque. Nous, on patiente pour voir un médecin. Un toubib. Un docteur. A doctor in english.

Mini-moi tousse comme un tuberculeux. A la fièvre à 40° . Et souffre aussi de la gorge. Des oreilles. Et de la tête.

Atchoum. A vos souhaits. Et bonne et heureuse année 2015.

Mini-moi est spécialiste de la maladie de vacances. Pas le bon chygungunia des familles ou un fameux Ebola d’Afrique (noire de préférence), le truc qui te donne droit à un traitement médiatique de 1ère classe et pas que, hélico et service premium dans tous les hôpitaux du coin. Nous, on a dû se rendre au health centre de quartier. Se faire jeter par un gars pas aimable qui ne fait aucun effort pour être compris d’un monolingue en français comme moi.

Prendre le métro.  Patienter dans le froid.  Marcher dans le froid. Rencontrer dans le froid des british chaleureux  avant d’adoctir (néologisme qui signifie arriver chez le docteur) au health centre St Andrews dans la banlieue East de Londres. C’est ici que les vacanciers étrangers de l’East London ont le droit, que dis – je le privilège, de se faire soigner pour les maladies déclarées en territoire britannique.

Salle d’attente moderne, tout est neuf, ça sent le frais, le propre, pour un peu on en oublierait presque qu’on est en vacances à Londres. Une petite quinzaine de minutes d’attente, parce que sans RDV, et hop! nous voilà face to face avec un doctor qui baragouine le français comme on baragouine l’anglais. Tousser se dit to cough. Avoir de la fièvre, have fever. Les oreilles, ears. Ça peut toujours vous être utile. Examen rapide de Gaspard par le doc, il nous confirme qu’il va survivre, que le syndrome est banal en cette saison, qu’il a vu plein de mômes dans le même état, prenez du paracétamol en alternance avec de l’ibuprofène, et quand mini-moi est fatigué, arrêtez les visites, sacrifiez-vous. C’est Noël ou presque, les enfants sont rois.

Les oreilles ? ah oui, les oreilles, j’ai oublié de regarder les oreilles, rien de grave, celle de droite est un peu obstruée mais c’est normal, c’est l’infection de la gorge qui remonte.

Au revoir, merci, have a nice stay, happy new year et bonjour chez vous.

Et sinon how much ? Nothing. Are you sure ? yes, nothing. By.

Bon bin voilà, vite fait bien fait et sans frais à débourser grâce à la carte européenne d’assurance maladie, tous les détails ici (clic).

Le plus drôle dans tout ça, outre la tête de Gaspard malade sur les photos, c’est l’épique débat dans le couple sur « où acheter du paracétamol à Londres?« . Pour ma femme, @malinmaligne (clic), une pharmacie et rien d’autre, comme en France, pour moi, en supermarché, j’en avais vu au TESCO express du quartier de Whitechapelle (clic). Et chez Sainsbury (clic). J’ai bien évidemment perdu le débat rhétorique, ma douce et rosse m’opposant l’argument fatal, s’il lui arrive quelque chose ce sera de ta faute… on a donc acheté du paracétamol et de l’ibuprofène dans la pharmacy du health centre St Andrews pour presque le double du prix en supermarché. Plus de 4£.

Quand on aime, on ne compte pas.

Je vous aime.

En UNE la publicité qui s’affichait sur mon smartphone à Londres quand je démarrais l’appli « LA CHAINE METEO ». Humour british.

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