En mai 2015, lorsque sa flèche culminera à 200 mètres de hauteur, la tour Incity détrônera le célèbre « Crayon » et deviendra l’une des tours les plus élevées de France, 30 mètres derrière sa grande sœur parisienne : la tour First. Plus encore qu’un défi technique, la tour Incity est un modèle en matière d’intégration locale. Les maîtres-mots du projet : engagement envers les entreprises régionales, respect des riverains et de l’environnement.
Une équipe locale
Les équipes de GFC Construction et Bouygues Bâtiment Ile-de-France, filiales de Bouygues Construction en charge du projet, sont bien entourées. Une cinquantaine d’entreprises locales apportent leur expertise si bien que 80% des prestations sous-traitées sont réalisées par des entreprises de la région Rhône-Alpes. Pour DIC SAS, plaquiste reconnu depuis 30 ans à Lyon, Incity est un contrat exceptionnel qui représentera 10% de son chiffre d’affaires en 2014.
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Aurélien Giuntini, responsable de la société de ferraillage NPA ©Christine Chaudagne
Quant à Aurélien Giuntini, responsable de la société de ferraillage NPA, il voit dans ce chantier une occasion d’étendre ses compétences : « Incity est notre premier projet de tour, c’est une nouvelle corde à notre arc ».
Un défi environnemental et sociétal
Bénéficiant des dernières normes environnementales, Incity sera la première tour en centre-ville en France à s’inscrire dans une démarche HQE et à viser une labellisation BBC et BREEAM « excellent ». Sa consommation d’énergie primaire annuelle sera plus de 5 fois inférieure à celle des tours d’ancienne génération. Sur le chantier, tout a été pensé pour préserver les riverains du bruit et de la poussière. C’est pourquoi les travaux de soudures et de découpes sont cantonnés à l’intérieur du noyau central et qu’une aire de stationnement dédiée aux camions d’approvisionnement a été dégagée.
Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que le chantier suscite la curiosité des Lyonnais. « Il n’y a pas souvent de tour construite en province, alors Incity intéresse. Qui sait, peut-être qu’elle remplacera un jour le « Crayon » dans le cœur des Lyonnais ? » interroge Thibault Dubreuil, directeur du projet chez GFC Construction.