Magazine Politique

Big Bang, la théorie qui pourrait tout changer : ce ne serait pas l’origine de l’univers

Publié le 06 janvier 2015 par Blanchemanche
#BigBang #Univers
C'est une idée qui fait son bonhomme de chemin dans la communauté scientifique : le Big Bang ne serait pas le commencement de tout. Autrement dit, contrairement au modèle standard actuel il est possible que l'Univers ait existé de toute éternité.

Big Bang, la théorie qui pourrait tout changer : ce ne serait pas l’origine de l’univers

Le Big Bang ne serait pas le commencement de tout. Crédit Reuters

Big Bang, la théorie qui pourrait tout changer : ce ne serait pas l’origine de l’univers Aurélien Barrau

Aurélien Barrau est professeur à l’Université Joseph Fourier, membre de l’Institut Universitaire de France et chercheur au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie du CNRS.Il a publié en mars 2013 Big Bang et au-delà - Balade en cosmologie (Ed. Dunod) qui explique, dans un langage clair et accessible, les dernières découvertes en cosmologie, et des Univers multiples paru chez Dunod en 2014.

Atlantico : Une hypothèse agite actuellement la communauté scientifique : le Big Bang de serait pas à l'origine de l'univers. En quoi consiste cette découverte ?

Aurélien Barrau : Il est sans doute prématuré de parler de découverte. C’est un modèle qui a suscité des centaines d’articles de recherche et beaucoup d’interventions à des conférences internationales. Nous n’avons à ce jour aucune certitude. Mais le fait est qu’un faisceau d’indices tend aujourd’hui à remettre en cause l’idée ou l’image d’un Big Bang en tant qu’instant originel de l’Univers. Il est en effet possible que ce que nous pensions être le "début" ne soit en réalité qu’un point de passage ou un goulet d’étranglement entre l’actuelle phase d’expansion de l’Univers et une phase de contraction qui l’aurait précédée.On parle alors de Big Bounce (grand rebond) à la place du Big Bang.Naturellement, il s’agirait d’une immense révolution puisqu’au lieu d’avoir une origine, comme le suggère le modèle usuel, notre univers réinvestirait l’éternité ! Il aurait alors toujours été là et ce que l’on croyait être le Big Bang ne serait qu’un état extraordinairement dense (autour de 10^93 g/cm^3) qui séparerait deux états distincts : celui de "tassement" et celui de "dilatation" de l’espace. Il deviendrait donc enfin possible d’évoquer l’avant Big Bang (ou plus exactement donc l’avant Big Bounce).

Comment cette nouvelle théorie a-t-elle émergé ?

A ce stade ce modèle est purement théorique. Mais il repose sur des approches fiables et sous contrôle de physique mathématique.En physique, nous avons deux grandes théories : la mécanique quantique, d’une part, qui décrit très bien l’infiniment petit, et la relativité générale, d’autre part, qui décrit très bien l’infiniment grand. Hélas ces deux approches sont extrêmement difficiles à concilier. Depuis près d’un siècle les plus grands esprits s’y emploient sans succès évident. Heureusement, la situation a changé il y a quelques décennies. De nouvelles pistes sont apparues, en particulier la "gravitation quantique à boucles". Celles ci permettent, en quelque sorte, de penser de l’autre coté du Big Bang.Ces modèles – fondés sur une physique relativement bien connue et comprise – font apparaître une structure granulaire de l’espace qui serait composée de petits "atomes", à l’instar de la matière elle même. Mais ces atomes d’espace évolueraient de façon quantique, c’est à dire en partie aléatoire !

Quelle(s) théorie(s) remet-elle en cause ?

C’est naturellement la relativité générale d’Einstein qui serait ici remise en cause. Mais il s’agit moins de la remplacer que de la prolonger. La gravitation quantique demeure fidèle à l’esprit de la relativité, elle tente simplement d’intégrer également les leçons de la physique de l’infiniment petit, c’est-à-dire de la physique quantique.
L’avènement d’une telle théorie serait d’une immense portée, comparable aux révolutions que nous avons connues au début du vingtième siècle.Dans le domaine de la cosmologie, c’est donc tout l’histoire de l’univers très jeune qui se trouverait radicalement modifiée puisque le Big Bang ne serait plus qu’un "point de passage", rebaptisé Big Bounce. Contrairement au modèle standard actuel, l’Univers aurait donc existé de toute éternité.Mais les conséquences vont au-delà. Elles se déploient par exemple dans le domaine des trous noirs. Ceux-ci pourraient totalement changer de statut.Ils deviendraient en particulier des astres en rebond. En fait au sens strict, il n’y aurait plus des trous noirs.

A quelles nouvelles recherches ce nouveau modèle ouvre-t-il la voie ?

Le futur immédiat de ces avancées, c’est évidemment le lien avec l’observation. Des calculs, aussi élégants et subtils soient-ils, ne suffisent pas. Il faut des indices expérimentaux. Et je dirais que c’est la bonne nouvelle : bien que l’on parle ici de choses extraordinairement lointaines, il n’est plus exclu que des traces visibles demeurent !Par exemple en scrutant le rayonnement cosmologique fossile (celui-là même qu’observe le satellite européen Planck), nous espérons pouvoir dans les prochaines années trouver des vestiges des cette phase de contraction avant le grand rebond. Voire des restes de l’ère de gravitation quantique. C’est une perspective extrêmement excitante et novatrice. Les physiciens attendent ce moment depuis très longtemps…

Y a-t-il des conséquences plus... philosophiques?

Incontestablement la "naissance" de l’Univers ex-nihilo, telle que suggérée par le modèle standard, est plus que délicate à penser d’un point de vue métaphysique. Que, finalement, l’univers ait pu exister éternellement – comme on le suggère ici – est certainement un pas remarquable vers une plus grande cohérence. Il se pourrait même qu’en réalité l’image du monde devienne cyclique puisqu’il aurait pu y avoir plusieurs Big Bounce, en écho avec certaines cosmogonies anciennes.Au-delà, il s’agit ici du grand récit de nos origines. D’une science fondamentale qui ne cherche pas les applications ou les retombés économiques et se concentre sur les questions essentielles du savoir "pour le savoir". Espérons que celle-ci, comme la philosophie, les arts et la littérature ne soit pas totalement oubliée par notre société consumériste qui semble bien peu s’en soucier …
Publié le 5 Janvier 2015
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/big-bang-theorie-qui-pourrait-tout-changer-ne-serait-pas-origine-univers-aurelien-barrau-1937264.html#hGHJmh2PIwThQK6X.99

Retour à La Une de Logo Paperblog
Par David Mocchetti
posté le 14 août à 20:14

IL EXISTE UNE INFINITE DE PLANETES HABITEES PAR DE LA VIE ORGANIQUE - DEMONSTRATION PAR RECURRENCE Qu’est un raisonnement par récurrence ? Le raisonnement par récurrence établit une propriété importante des entiers naturels : celle d'être construits à partir de 0 en itérant le passage au successeur. Dans une présentation axiomatique des entiers naturels, il est directement formalisé par un axiome. Moyennant certaines propriétés des entiers naturels, il est équivalent à d'autres propriétés de ceux-ci, en particulier l'existence d'un minimum à tout ensemble non vide (bon ordre), ce qui permet donc une axiomatisation alternative reposant sur cette propriété. Certaines formes de ce raisonnement se généralisent d'ailleurs naturellement à tous les bons ordres infinis (pas seulement celui sur les entiers naturels), on parle alors de récurrence transfinie, ou de récurrence ordinale (tout bon ordre est isomorphe à un ordinal), le terme d’induction est aussi souvent utilisé dans ce contexte. Le raisonnement par récurrence peut se généraliser enfin aux relations bien fondées. Dans certains contextes, en logique mathématique ou en informatique, pour des structures de nature arborescente ou ayant trait aux termes du langage formel sous-jacent, on parle de récurrence structurelle. On parle communément de récurrence dans un contexte lié mais différent, celui des définitions par récurrence de suites (ou d'opérations) à argument entier. Si l'unicité de telles suites se démontre bien par récurrence, leur existence, qui est le plus souvent tacitement admise dans le secondaire, voire les premières années universitaires, repose sur un principe différent. Si vous désirez vous spécialiser dans la Formulation par Récurrence, acheter un ou des Manuels de Mathématiques niveau Terminale S. Autrefois la Formulation par Récurrence était enseignée en Terminale C et en Terminale E. Démontrons présentement que l’Univers comprend une infinité de Planètes Telluriques ou Exoplanètes qui abritent de la Vie Organique à l’aide de la THEORIE SUR L’INFINI VERSION ALAIN MOCCHETTI : - Formulation indice 0 : la Terre est la 3ème Planète Tellurique du Système Solaire, la Vie sous Forme Organique foisonne sur la Planète Bleue, formulation qui est vraie, - Formulation indice 1 : la Planète Kepler 22B du Système Planétaire Kepler abrite également de la Vie Organique, formulation vraie avec un taux de probabilité de 0.9999999999, Kepler 22B est située à 620 al (année-lumière), l’eau à l’état liquide occupe presque la totalité de l’Exoplanète et Kepler 22B abrite à l’instar de la Terre de la Vie Organique sous des centaines de milliers de formes différentes, - Formulation indice n : une n ème exoplanète abrite de la Vie Organique, considérons cette formulation vraie, - Formulation indice (n+1) : une (n+1) ème exoplanète abrite de la Vie Organique, formulation qui est forcément vraie au vu de LA THEORIE DE L’INFINI VERSION ALAIN MOCCHETTI. Nous venons de démontrer que l’Univers comprend une infinité de Planètes Telluriques ou Exoplanètes qui abritent pour chacune d’entre elles, de la Vie Organique. Dans l’état actuel de nos connaissances, nous ne connaissons pas encore d’Exoplanètes ou de Géantes Gazeuses qui abritent de la VIE SOUS AUTRE FORME, dès que nous aurons localisé 2 Planètes habitées par de la VIE SOUS AUTRE FORME, il suffira de faire un Raisonnement par Récurrence pour démonter qu’il existe une infinité de Planètes dans l’Univers qui abritent de la VIE SOUS AUTRE FORME. Suite dans une prochaine rubrique THEORIE DE L’INFINI VERSION ALAIN MOCCHETTI. Alain Mocchetti Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985) UFR Sciences de Metz [email protected] [email protected] @AlainMocchetti

Par David Mocchetti
posté le 14 août à 20:13

THEORIE DE L’INFINI VERSION ALAIN MOCCHETTI L’espace temps est un système mathématique d’ordre 4 (espace : 3 dimensions, temps : 1 dimension). On va se limiter à l’espace-temps tel que l’homme le connaît, donc on fait abstraction des mondes dits parallèles, des trous de ver, des trous noirs, des courbures dans l’espace-temps et de tout autre phénomène physique non expliqué jusqu’à aujourd’hui. En commençant par le temps t, il est infini autant vers le passé que vers le futur, il suffit pour cela d’opérer un raisonnement par récurrence. Quant à un espace à 3 dimensions, on distingue l’infiniment petit de l’infiniment grand. Nos connaissances actuelles dans la Science nous font dire que l’Univers tel qu’on le connaît est issu d’un seul bing-bang. Et bien non, dans le passé il y a eu une infinité de bing bangs suffisamment espacés géographiquement parlant pour éviter toutes interférences entre des galaxies issues de bings-bangs différents et dans le futur, il y aura aussi une infinité de bings-bangs avec les mêmes caractéristiques que le passé, l'Univers est infini dans tous les sens du terme. Il y a une infinité de galaxie, une infinité d’étoiles, une infinité d’exoplanètes dites telluriques et une infinité de planètes gazeuses. Le nombre de système planétaire est infini. Par récurrence, on démontre qu’il y a de la vie organique et de la vie sous autres formes sur une infinité d’exoplanètes. La distance qui sépare deux planètes telluriques habitées peut être cyclopéenne mais peut-être moindre (planètes habitées proches l'une de l'autre), les vitesses des vaisseaux spatiaux actuels (ORION) nécessitent des centaines de milliers d’années pour atteindre la première exoplanète présumée habitée de la Terre. Les scientifiques vont devoir mettre au point l’hibernation qui nécessitera des dizaines de siécles de recherche scientifique pour espérer aller sur l’exoplanète habitée la plus proche de notre système solaire. D’autre part, il va falloir dans des millénaires voyager à la vitesse de la lumière et d'avantage ce qui est impossible aux vues des équations de la mécanique relativiste d’Einstein. Pourvu qu’Albert Einstein se soit trompé dans ses très complexes équations. Alain Mocchetti Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985) UFR Sciences de Metz [email protected] [email protected] @AlainMocchetti

Par Hakim Meziani
posté le 23 juin à 21:39

Univers éternel n'a ni commencement ni fin, ni les limites de son e 9, comme cela est la réalité

Par Alfred Raelian Schanzenbacher
posté le 08 janvier à 21:26

S'il y avait eu un début à l'univers, cela signifierait qu'il n'y avait rien avant ce début... c'est-à-dire Rien... Le rien pourrait-il engendrer quelque chose ? La thèse d'un univers infini est infiniment plus séduisante que la thèse du big-bang, qui tend à faire croire que tout ce qui existe aujourd'hui serait issu du néant... idée que je considère comme irrationnelle ! ;)

Par Mariam Marie Âme
posté le 08 janvier à 12:11

normal puisque tout est infini. Le fini est plus incompréhensible que le contraire ! Si nous sommes dans une boîte, qui tiendrait la boîte ?

A propos de l’auteur


Blanchemanche 29324 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines