Mercredi noir pour la presse et la liberté

"Notre métier n'est pas d'être pour ou contre, non plus que de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie". Albert Londres. 
Qu'elle doit être grande cette plaie pour que des hommes se sentent menacés au point d'exécuter des dessinateurs et des journalistes, de décapiter des civils, d'abattre de sang-froid des enfants.
Qu'elle doit être grande cette plaie pour qu'à la tolérance, la paix et la fraternité, ils préfèrent la terreur, la souffrance et la haine de l'autre.
La liberté d'expression et donc, celle de la presse, est le socle de toute démocratie.
Alors, continuons plus que jamais à porter notre plume dans cette plaie purulente, véritable chancre d'obscurantisme et de fanatisme.     
"Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur." Emile Zola - J'accuse.