Souvenons-nous que le 7 janvier 2015 à 11h30, 6 journalistes ont été massacrés à Paris pour s’être exprimés librement.
Après s’être trompés d’adresse (les assaillants se sont d’abord présentés au 8 rue Nicolas-Appert), deux individus parlant parfaitement le français – cagoulés et vêtus de noir – se sont introduits dans les locaux de Charlie Hebdo. Ils étaient parfaitement renseignés, ils sont arrivés en pleine conférence de rédaction hebdomadaire. Ils étaient armés de kalachnikovs et ont tiré sur les personnalités les plus importantes du journal en criant Allah Akbar (Dieu est grand) :
Charb (Stéphane Charbonnier)
Dessinateur, Directeur de publication.
Cabu (Jean Cabut)
Caricaturiste
Wolinski (Georges Wolinski)
Dessinateur, Erotomane
Tignous (Bernard Verlhac)
Dessinateur de presse
Honoré (Philippe Honoré)
Dessinateur de presse
Oncle Bernard (Bernard Maris)
Chroniqueur, économiste
Dans leur croisade meurtrière pour venger le Prophète, les deux meurtriers ont également tué 6 autres personnes et en ont blessé 11 dont 4 grièvement.
Michel Renaud
Ancien directeur de cabinet du maire de Clermont-Ferrand, en visite à la rédaction pour rencontrer Cabu
Mustapha Ourad
Correcteur
Franck Brinsolaro
Policier – Service de la protection chargé de la sécurité de Charb
Ahmed Merabet
Policier
Frédéric Boisseau
Agent d’entretien (Sodexo)
Au contraire d’avoir tué Charlie Hebdo, cette barbarie a rendu l’hebdomadaire éternel. Le monde entier s’est levé pour dénoncer l’acte et les populations se sont recueillies pour montrer que la liberté ne pliera pas face à la menace.
Charlie Hebdo n’aura jamais été aussi vivant que ce 7 janvier 2015. Vive Charlie. Vive la liberté.