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Max | Dérèglement

Publié le 11 janvier 2015 par Aragon

275718.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgLe problème en France et dans bon nombre de pays tout le monde le connaît. Le hic c'est que tout le monde le connaît mais que personne n'y fait rien. Les moyens publics en matière d'éducation et de suivi éducatif se réduisent comme peau de chagrin d'année en année.

Le SEUL problème c'est l'éducation et ce suivi éducatif. C'est l'accompagnement des jeunes dans leur parcours de jeunes. Un film admirable sort en ce moment : il faut le voir. "Les Règles du jeu" ça s'appelle. J'en dis pas plus, faut le voir.

Quand les jeunes sont exclus de tout, je dis bien de tout, alors un tapis rouge peut se dérouler devant eux. Celui des business louches et lucratifs, celui de la petite et grande délinquance, celui offert par les systèmes fanatiques islamiques pour parler du drame qui frappe la France en ce moment et qui est la "même mécanique que pour les nazis" ainsi que le dit le neuropsychiatre Boris Cyrulnik qui était invité du journal Sud-Ouest et qui livre un passionnant entretien.

Il est temps que le pouvoir se réveille enfin et prenne conscience de ça car il est responsable. Oui, il a sa part énorme de  responsabilité dans ce gâchis inouï, dans ce drame national. Ce ne sont pas que des imams fous du Yemen et d'ailleurs qui sont responsables en ayant perverti les cervelles déficientes de ces gamins enfanatisés, ce sont aussi des responsables politiques, des décideurs de l'éducation et de l'emploi qui ont abandonnés depuis trop longtemps ces mêmes gamins décérébrés qui auraient dû avoir toute leur place dans notre société mais qui avaient un handicap éducatif, social et sociétal insurmontable dans notre France d'aujourd'hui qui les a fait plonger dans un abîme sans fond, épouvantablement sanglant.

Le problème pour terminer ce papier au goût amer c'est qu'il ne s'agit pas seulement d'une décision politique pour "éduquer" véritablement les jeunes, il faut aussi que l'éducation change "de l'intérieur", que les enseignants acceptent de changer aussi, tout passe par eux, et à chaque fois que l'on propose des réformes ce sont des fins de non recevoir, corporatisme aveugle et imbécile, descente dans la rue, le pouvoir politique effrayé par le pouvoir des enseignants recule, l'éducation ne se fait pas.

Le jeune, paumé, inéduqué, peut alors passer directement par la case djihad qui lui tend les bras...


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